10 bonnes raisons de se moquer du regard des autres

10 trucs pour se libérer du regard des autres

 

Une difficulté que je rencontre fréquemment chez mes clients, qu’ils soient salariés, indépendants, managers ou chefs d’entreprise c’est d’affronter sereinement le regard des autres. Voici 10 excellentes raisons de ne plus nous préoccuper d’un juge qui existe avant tout dans nos têtes.

10 trucs pour se libérer du regard des autres

 

Regard des Autres, juge suprême

Le regard des autres nous intimide, nous impressionne, il influence nos opinions comme nos comportements. Il devient rapidement une sorte d’entité autonome – les Autres – dont l’œil impitoyable serait à l’affût du moindre manquement, du plus petit défaut, pour nous mettre ensuite au pilori, voire au banc de la société. Le juge suprême.

Minimiser la fréquence et l'ampleur de nos jugementsEt comme – curieusement? – les Autres partagent nos craintes, nous nous retrouvons au beau milieu d’un carnaval dans lequel chacun observe les autres avec inquiétude, depuis la protection de son masque…

Du coup, nous passons beaucoup de temps à passer nos comportements au moulin à jugement avant d’agir et l’écart entre ce que nous sommes, ce que nous voudrions bien pouvoir être et l’image que nous nous efforçons de donner se creuse jusqu’à atteindre des proportions dignes du Grand Canyon. Vachement coûteuses en énergie, hein, toutes les fois où nous pensons devoir franchir ce gouffre, pour plaire, pour nous épargner le rejet etc.

 

Se libérer du regard des autres

Voici donc dix bonnes raisons de se moquer de ce regard fatigant. Attention cependant: l’objectif est de minimiser l’impact du regard des autres sur nous, afin d’autoriser ce nous-même bien caché au fond de sa caverne à sortir de son hibernation et à s’exprimer avec moins d’anxiété. Parce que c’est bon pour l’estime de soi. Il ne s’agit pas de gonfler l’égo jusqu’à ce que nous soyons persuadés que nous pouvons faire absolument tout ce qui nous plaît sans nos préoccuper de nos contemporains.

D’autre part, parce que ce sont des raisons, ces affirmations sont raisonnées (ça, c’est de la révélation), elles sont le fruit d’un raisonnement logique. Du coup, si elles peuvent apparaître parfaitement vraies, cela ne signifie pas qu’il nous soit facile d’y croire, tant l’écart entre la raison et les tripes est parfois vaste. L’idée est donc de proposer une autre façon de voir les choses, de façon à ébranler les convictions limitantes qui génèrent notre anxiété face au regard des autres.

 

1- Le jugement des Autres, c’est le nôtre

Nous généralisons aux autres notre propre système de valeurs et d’évaluation de ce qui est acceptable et ce qui ne l’est pas. Ainsi, si nous pensons que montrer ses émotions est un signe de faiblesse, nous avons tendance à nous imaginer que les autres le pensent aussi. Et vous savez quoi? Souvent nous avons tort!

 

2- Les Autres jugent… ni plus ni moins que nous-mêmes

Parfois, la peur d’être jugé est directement proportionnelle à notre propension à juger. Pour la raison mentionnée dans le 1: si je juge de façon systématique les faits et gestes des autres, alors il y a de fortes chances pour que je sois persuadé(e) que les Autres font pareil.

Comprendre à quoi servent les jugements et pourquoi certains sont bienfaiteurs

 

3- L’impact négatif du jugement des Autres est quasi nul

Si nous mesurons aussi objectivement que possible l’impact réel du jugement des Autres sur notre vie, il est très faible. Faites le test:

 – Que se passera-t-il vraiment si les Autres voient ce que vous cherchez à leur cacher?
 – Si Tartempion pense que vous n’êtes pas aussi grand, beau et fort que vous devriez l’être; quelles sont les conséquences réelles?

 

4- L’acceptation de soi nous rend beaux et sympathiques

Accepter ce que nous considérons comme des défauts ou des manquements nous rend profondément humains: nous sommes comme tout le monde, imparfaits et faillibles, et ça c’est tellement rassurant pour nos concitoyens (et pour nous aussi). En d’autres termes, l’estime de soi, c’est la beauté des laids. Du moins de ceux qui ont réussi à se persuader qu’ils le sont;)

L'estime de soi rend séduisant

 

5- Les Autres nous veulent du bien

A quelques rares exceptions près, les gens que nous côtoyons au quotidien au mieux nous veulent du bien, au pire ne nous veulent pas de mal. Et perdus que nous sommes dans les méandres obscurs de la trouille, des flubes, des miquettes et autres chocottes, nous oublions que la bienveillance et à l’autre bout de la ligne l’indifférence, sont plus courantes que la médisance et la méchanceté. Et que la médisance parle de ceux qui la pratique et non pas de ceux qui la subissent.

 

6- L’importance que nous donnons au regard des Autres, c’est autant de pouvoir

Pas plus compliqué que les vases communicants: plus je j’accorde de l’importance au jugement d’autrui, plus mon propre jugement perd de la valeur. C’est comme ça que nous donnons aux Autres le pouvoir de déterminer notre valeur. Adieu, estime de soi. Brrr, ça fait froid dans le dos. Apprenez donc à vous valoriser, plutôt qu’à attendre l’approbation du juge suprême.

 

7- C’est de la lecture de pensée

… et nous ne sommes pas bétazoïdes. Nous ne savons pas ce qui se passe dans la tête de l’autre et même si nous le connaissons bien, il pourrait bien nous surprendre. S’imaginer ce que les Autres pourraient penser, c’est une sacré perte de temps et d’énergie. Et carrément contre-productif, car la plupart du temps, nous donnons dans l’interprétation abusive et nous nous plantons royalement.

 

8- Focaliser sur le regard des Autres, c’est les ignorer

A première vue, celle-ci peut paraître contradictoire, mais pas du tout. En focalisant sur ce que je crois (car au fond j’en sais rien, voir 7) que les Autres vont penser de moi, je nie leur capacité à émettre des jugements qui leur sont propres, à avoir leur propre système de valeurs. Je ne fais que projeter les miens, je ne leur laisse pas de place pour exprimer qui ils sont. Un bon moyen de se pourrir les relations!

4 trucs infaillibles pour se pourrir les relations

 

9- Les jugements des Autres n’engagent qu’eux

Ce qu’ils pensent n’appartient qu’à eux, dans la mesure ou leurs opinions et jugements se fondent sur leur système de valeurs, de convictions et de perceptions qui n’a rien d’universel. Ce qui signifie qu’eux aussi ont de fortes chances de pratiquer l’interprétation abusive, le jugement hâtif etc.

 

10- Se soumettre à un dictateur, et puis quoi encore?

Accorder beaucoup d’importance au regard des Autres, c’est se soumettre au diktat d’une échelle de valeur qui ne nous appartient pas. Nous valons mieux que ça!

 

Et en bonus, un peu d’auto coaching: faire du regard des autres un allié

Une bonne partie des Autres peut potentiellement rejoindre les rangs de nos relations et connaissances, et ainsi nourrir le sentiment de reconnaissance et d’intégration sociale. Du coup, autant chercher les signes de ces nourritures que de perdre son temps avec les signes du jugement.

Et vous, quel poids a le regard des autres dans votre vie?
Selon vous, quelles sont les raisons les plus valables pour se moquer du regard des autres?
Lesquelles ajouteriez-vous?
Comment focaliser davantage sur les signes de reconnaissance et d’intégration?

 

Voir aussi

Les qualités de nos défauts
Se parler à soi-même comme on voudrait qu’on nous parle
Certitudes: essayer avant d’acheter!
Faire quelque chose pour soi: parce que nous le valons tous!
A cache-cache avec soi-même: quand l’action contredit la pensée
Se mentir à soi-même: miroir du manque
Connaissance de soi: belles contradictions
Les pièges de la comparaison
Etonnantes motivations
Estime de soi: reconnaître la valeur des autres
Les dossiers d’Ithaque: Bien-être et estime de soi

 

Aller plus loin

Vous voulez construire une relation à vous-même et aux autres réjouissante et équilibrée, dénuée de croyances fatigantes? Pensez au coaching. Pour tous renseignements, contactez Sylvaine Pascual 

 

47 Comments

  • fredheas dit :

    Mon petit doigt m’a dit qu’on a parlé de ton blog dans l’émission des Maternelles, ce matin sur France 5…
    Belle soirée à toi et félicitation! 🙂

  • Michèle dit :

    A quelques rares exceptions près, les gens que nous cotoyons au quotidien au mieux nous veulent du bien, au pire ne nous veulent pas de mal
    S’il n’y a qu’une phrase que j’arrive à retenir de tout ton bon article, je voudrais que ce soit celle-là, je trouve qu’elle résume bien la situation. Sans pour autant virer dans le “tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil” bien entendu!
    Merci pour tout. 

    • kataklysme dit :

      Idem. J’ai ma petite technique d’ailleurs. L’illusion de la réalité ne vaut elle pas autant que la réalité? Il suffit en somme devant les médisants et les mal embouchés, de se dire qu’ils vous apprécient, meme si ce n’est pas vrai.
      J’ai agi ainsi au boulot et je peux vous dire que je ne voyais plus que ce que je voulais bien voir.
      La lucidité relationnelle m’a anéanti, je choisis donc les solutions imaginaires, dans ce scénario là, je triomphe à tours les coups:
      Une bise à tous!

  • Jérôme dit :

    Facile à dire mais pas facile à faire !

  • michel dit :

    Admettons le postulat suivant : la pensée précède l’émotion.
    Ainsi, le regard porté sur moi-même que j’attribue aux autres est pensé avant d’agir sur mon corps sous forme d’une émotion (peur, colère, joie, etc…); si je vois cette pensée avant d’y avoir réagi et si je peux voir en même temps qu’elle est une pure production de ma part, et de toute évidence une pure fiction, elle tombe d’elle même, entrainant avec elle l’idée même du “regard de l’autre”; cette idée disparaissant, le problème ne se pose plus. Un patient et persévérant travail de lucidité sur notre propre activité mentale permet à coup sur d’obtenir un tel résultat : nous délivrer définitivement du “poids du regard des autres”.

  • michel dit :

    Je suis d’accord, Sylvaine, le “à coup sûr” était de trop! Chacun est unique et présumer que ce long et patient travail sur soi-même que j’évoque apporterait à tout le monde les mêmes fruits que ceux que j’ai obtenus est “à coup sûr” trop optimiste…déloger les convictions profondément ancrées est déjà un beau programme. Quand aux vieux mécanismes, bien sûr qu’ils peuvent être parfois réactivés, mais à vrai dire, ce ne sont plus là des conviction, simplement des pensées, et vues pour ce qu’elles sont. Dès lors, elles disparaissent d’elles même sans entrainer de réaction corporelle. Et si d’aventure une émotion se lève, elle aussi est vue immédiatement, acceptée telle quelle, et disparait sans laisser de trace. J’ajouterai juste que sans le fardeau du “regard des autres”, je suis du coup beaucoup plus ouvert et disponible à leur égard.

  • Edith dit :

    Comme ça paraît simple !

    Comme c’est difficile… Et pourtant, c’est vrai que, quand on commence à mettre le doigt dans “rien ne me dit qu'”ils” vont penser que…”, “ce qu'”ils” pensent n’est pour le moment pas le sujet, on verra plus tard”, on fait des découvertes : ah ! Tiens ! Finalement les “ils” ne pensent pas forcément tous de la même manière ? Eh … il y a mêmes des “ils” qui pensent du bien de ce que je dis, de ce que je fais, de ce que je suis.

    Et pourtant… Même en ayant le mis le doigt dedans, pafois, on le retire comme si ça brûlait, parce que tout à coup, la peur ressurgit.

    Et si une solution était de se trouver un, deux ou trois “autres” dont on estime que l’avis est important ; soit parce qu’ils sont vrai et sincère, soit parce qu’ils ont pour nous une importance, quelqu’en soit la raison. A ces autres-là, alors, demandons leur avis chaque fois que ça nous paraît important de le connaître. Et oublions les autres..

    Je parais comme ça très au point, mais que les malheureux ligotés par le regard des autres ne me contemplent pas avec envie, jalousie ou admiration. Je n’arrive pas très souvent (mais quand, même j’ai fait des progrès) à rester aussi sereine que ça face aux autres.

    Par contre, je ne vois pas bien comment on peut dire que la pensée précède l’émotion. Chez moi, c’est tout le contraire : les émotions prennent le dessus, je réfléchis après ! Mon crocodile (qui a sûrement invité depuis longtemps tout un tas de copains dans mon cerveau) ne dort jamais et réagit en une nano seconde ! Ce que mon cerveau rationnel n’est pas encore capable de faire… D’abord je me mets en colère, ensuite je le regrette, enfin j’analyse pourquoi. Idem pour la peur, la tristesse, la honte, la joie… Quelqu’un a-t-il un vétérinaire dans sa manche qui posséderait un anesthésique pour crocodile ?

  • jugement des autres dit :

    Merci pour cet article remotivant !

  • pichot dit :

    en règle générale et il ne faut pas se voiler la face l être humain est la pour se moquer détruire il n est pas la pour aider aimer et secourir cette article n est que baliverne
    moi je n ai jamais juger la vie des autres par contre ils se permettent bien de juger la mienne

    • Sylvaine Pascual dit :

      Ils se permettent bien de juger votre vie… comme vous venez de juger cet article? ;))

      • Emilie dit :

        Je vois une difference entre juger et désapprouver. Quand on juge, c’est generalement pour dire que quelque chose (un comportement souvent) n’est pas acceptable. En revanche on a le droit d’exprimer un désaccord.

        Je rejoins le commentaire de Pichot car j’ai personnellement experimenté la méchanceté gratuite de la part de collègues, les moqueries, le dénigrement comme rituel de renforcement du groupe, le lynchage. Tout cela est une réalité.

        J’avais beau me persuader du contraire, me dire que c’était dans ma tête et montrer d’autant plus d’assurance et de bienveillance, moins on me prenait au sérieux. Le jour où j’ai montré les dents, je me suis fait respecter. C’est bien triste car ce n’est pas ce que je souhaite, mais c’est la réalité.

        Au final je dirais que le contenu de l’article peut être vrai dans certaines circonstances (si les gens autour sont équilibrés). Quand je revenais en France j’étais surprise de constater que les gens sont gentils, limite je n’y étais plus habituée. L’experience personnelle forge le regard sur le monde. Et dire qu’on a fait une expérience différente de ce qu’il y a dans l’article n’est pas juger.

        • La bienveillance et la gentillesse n’excluent pas un positionnement affirmé, bien au contraire. Je fais la distinction entre se moquer du regard des autres – de ce qu’ils pensent – et s’affirmer face à ce qu’ils disent. Cependant, je ne crois pas à la méchanceté gratuite. Celle que vous décrivez avait d’ailleurs un objectif que vous avez parfaitement cerné: un rituel de renforcement d’un groupe. Se moquer du regard des autres signifie ne pas se laisser affecter par les autres, ça ne signifie pas accepter les comportements détestables;)

        • Oana Juncu dit :

          Je trouve le commentaire d’Emilie très intéressant car j’en déduis une experience marquante ( et pas en bien…) dans un autre pays, ce qui veut dire autre culture. D’après mon experience ( qui vaut ce qu’elle vaut…) l’extraction de son propre culture et toujours déstabilisant ,car nous sommes amener d’évoluer dans un monde qui n’a pas nos repères. Je m’en garde des exemples qui peuvent arriver sur des terrains glissants des émotions pour raconter une histoire simple… de toilettes :
          Emily , une fille d’expatriés américains a passé son petite enfance ( jusqu’à 6-7 ans) en Afrique. Là-bas, même en milieu aisée, faire économie d’eau était très important et faisait partie de la bonne éducation. Elle avais appris comment utiliser les toilettes avec une chansons qui, avec mes talents très discutables de traductrice, donnes à peu près ça en français :
          “Si c’est jaune, laisse comme ça, si marron, tire en-bas”.
          Quand, dans son 7ème année de vie, elle est revenue dans son pays, on a jugé tout suite son habitude de ne pas tirer la chasse d’eau comme celle d’une petite fille sans notion de propreté!
          Vous pouvez vous imaginez à quelle points les repères d’Emily ont volé en éclat quand elle s’est fait sévèrement disputée… pour son sage comportement.
          Alors, je pense que parfois comme pour Emily, ce qui est blanc dans une culture peut être noir dans l’autre…. Et malheureusement on risque très fort de ne se rendre même pas compte :/

          • Fabrice dit :

            Très bel article.
            Toutes ces affirmations sont encore vraies aujourd’hui, et je crois quelles le resteront encore pour longtemps.

            Le regard des autres est inévitable. Autant mieux travailler sur son estime de soi et en tirer meilleur parti.

    • Mathieu dit :

      Tu perçois l’article comme tel car tu ne vis pas cela au quotidien.
      Cet article est admirable, il me rend heureux car je me sens moins seul après lecture et à la fois terriblement triste car je n’imagine que ce soit possible pour moi d’évoluer dans un autre schéma de vie. La “guérison” commence quand?

      • Sylvaine Pascual dit :

        La guérison commence probablement lorsque nous commençons à reconstruire une jolie image de nous-mêmes à nos propres yeux:)
        C’est certainement un chemin long et pas toujours très simple, cependant se mettre, tout doucement, à observer ses propres qualités et à les renforcer peut être une piste;)

        • Annaëlle dit :

          quel adjectif donne-t-on aux personnes qui se moquent du regard des autres?

          • Sylvaine Pascual dit :

            hmmmm, excellente question à laquelle je n’ai pas de réponse!

          • Mlle Libellule dit :

            “A la fenêtre
            Je n’ai pas toujours eu cette sûreté, ce pessimisme qui rassure les meilleurs d’entre nous. Il fut un temps où mes amis riaient de moi. Je n’étais pas le maître de mes mots. Une certaine indifférence. Je n’ai pas toujours bien su ce que je voulais dire, mais, le plus souvent c’est que je n’avais rien à dire. La nécessité de parler et le désir de n’être pas entendu. Ma vie ne tenant qu’à un fil.
            Il fut un temps où je ne semblais rien comprendre. Mes chaînes flottaient sur l’eau.
            Tous mes désirs sont nés de mes rêves. Et j’ai prouvé mon amour avec des mots. A quelle créature fantastique me suis-je donc confié, dans quel monde douloureux et ravissant mon imagination m’a-t-elle enfermé? Je suis sûr d’avoir été aimé dans le plus mystérieux des domaines, le mien. Le langage de mon amour n’appartient pas au langage humain, mon corps humain ne touche pas à la chair de mon amour. Mon imagination amoureuse a toujours été assez constante et assez haute pour que nul ne puisse tenter de me convaincre d’erreur.”
            Paul Eluard

          • Sylvaine Pascual dit :

            Merci pour ce très beau partage:)

  • Yahn dit :

    Merci pour cet article.

    Mon point préféré est définitivement le deuxième.Si je juge autrui alors je me persuade qu’autrui me juge également. Toute la subtilité tient dans le verbe “se persuader”.

    Je pense que l’on peut résumer cette idée, et plus globalement une bonne partie de cet article si je ne m’abuse par cette idée :

    “Nous nous préoccupons de nous-mêmes en se souciant tous de ce que les autres peuvent bien penser de nous, pour au final nous-mêmes ne rien penser des autres. Et c’est ainsi pour tout le monde.”

  • louaisil laurent dit :

    Contrairement à ce que l’on pourrait penser,le fait de juger les autres est souvent le signe d’une perte des valeurs culturelles,religieuses ou un manque évident d’éthique morale.Il ne s’agit point obligatoirement d’une caractéristique universelle humaine,sachant que chaque culture dispose de ses propres références culturelles.Le “regard des autres” n’est-il pas la conséquence d’une société ou le paraitre,l’apparence et la beauté ont pris le dessus sur l’intelligence,la probité,la modestie et le coté magnanime d’un individu quel qu’il soit?

    • Bonjour Laurent,

      Juger est une caractéristique de l’être humain car c’est ce qui nous permet de cartographier notre monde et d’interagir avec lui. Et cela n’est pas toujours négatif! Sans capacité à juger, nous ne serions pas capables de comprendre que pour ouvrir une porte, il faut actionner la poignée;)
      Maintenant effectivement, chaque culture dispose de ses propres références, donc chaque culture dispose de ses propres jugement! Certaines sont plus ou moins promptes que d’autres à passer des jugements hâtifs, péremptoires ou détestables sur d’autres personnes.

      Je ne suis pas certaine de la relation de cause à effet que vous faites entre société du paraître et jugement, même si la première amplifie considérablement le second. La peur du regard de l’autre se retrouve dans la littérature de toutes les époques, y compris dans des milieux ou le paraitre n’était pas forcément la principale préoccupation. En revanche, je suis convaincue qu’un monde capable de répandre, d’enseigner, de transmettre la probité, la modestie et la magnanimité génèrerait des individus bien plus équilibrés et bien plus aptes à accepter l’autre sans jugement;)

  • Chorizo dit :

    juger les autres permet de ne pas se regarder en face.

  • Sophie dit :

    Oui mais pourquoi pourquoi certaines personnes jugent les autres constamment systématiquement comme une sorte d’obsession ? Pourquoi ont elles toujours quelque chose à dire sur l’autre ? C’est tellement pénible

    • Parce que pendant qu’elles pointent du doigts les autres, elles détournent l’attention d’elles-mêmes, peut-être? Quoi qu’il en soit, ça n’a pas vraiment d’importance pourquoi elles font ça, ce sont surtout des personnes à fuir^^

  • BEOUCHE dit :

    Bonjour Sylvaine.
    Merci infiniment Sylvaine pour votre article c’est très intéressant pour moi et ça m’aide à comprendre certaine chose concernant le regard des autres.
    Je relativise, votre article me donne du baume au cœur.
    Bise. Houria.

  • Emie dit :

    C’est plus facile à dire qu’à faire !
    Comment doit-on faire quand on doit supporter des filles jalouses qui sont sans cesse entrain de critiquer ?
    Entre les ” elle est moche ” , ” elle est grosse”, ” ses chaussures sont sales “, ” c’est une sa**** ” etc.
    Ce genre de personnes trouvent toujours quelque chose à redire et elles ne s’arrêtent pas, sans compter certaines qui lancent des regards méchants ou méprisants.
    Bref, c’est un peu dur d’ignorer, surtout quand ça nous a rendu complexé et qu’on a plus confiance en soi.

    PS : je ne comprends pas pourquoi mon commentaire précédent a été supprimé ?

    • Je ne suis pas certaine qu’on doive supporter dans son entourage des personnes qui ont des comportements totalement déplaisants. Pour ma part, je préfère les éviter et me concentrer sur celles avec qui je me sens bien;)
      Quant au commentaire précédent, je ne sais pas, sur quel article était-il?

  • joww dit :

    Depuis que je lis ca presque chaque matin il m’arrive tout un tas de choses dingues chaque jour. Merci, ma vie est bien plus cool et realx maintenant.

  • Majid dit :

    Le vrai souci, c’est l’acceptation de soi. Un véritable chemin de vie. L’égo en également pour beaucoup.

  • Allie265 dit :

    Est ce possible d’être déjà sociophobe à 13 ans ? Parce que tout ce qui est dit dans cet article s’apparente à mon comportement et à ce que je pense sans arrêt. Merci de me répondre ! Et bonne chance à tous pour vaincre cette phobie !

    • Bonjour! C’est une question à poser plutôt à un psy. Avoir un ou deux de ces comportements me parait ordinaire, les avoir tous est peut-être une difficulté à traiter en psychothérapie. Bon courage sur ce chemin-là!;)

  • Elléo dit :

    Vous êtes vieille mais vous n’avez pas la sensation de l’être et ne vous trouvez pas encore trop mal dans la glace (tout en voyant bien que vous n’avez plus vingt ans !). Vous êtes heureuse de ne plus travailler, de faire des choses que vous aimez.Vous êtes en bonne santé (pour le moment), agile, coquette, etc. Vous ne pensez pas à votre âge…

    Un jour, pourtant, dans la rue, un monsieur inconnu vous parle : “Ah, madame, depuis longtemps, je vous vois passer tous les jours sous ma fenêtre, là (geste vague en direction du haut de l’immeuble devant lequel vous vous trouvez), et depuis quelques mois (vous avez pourtant toujours été là ; c’est un autre problème…), je ne vous voyais plus ; je me suis dit : la petite dame (sic), elle a dû partir en maison de retraite (sic) !”

    Votre cerveau reste paralysé quelques instants pendant lesquels vous ne pouvez que penser, vous répéter : “Euh…Mais… Il parle de qui, là ?!” Vous n’aviez pas réalisé que les autres pouvaient vous voir comme ça !

    Depuis, vous ne vous en remettez pas, cela vous obsède, vous gâche tout.

    QUE FAIRE ?!!!!!!

    • C’est vrai que parfois, les réflexions des autres, même quand elles ne sont pas mal intentionnées, comme dans le cas de ce métier, peuvent nous atteindre bien plus profondément qu’on ne le voudrait. IL me semble que la blessure est alors plus du ressort de la psychologie que du coaching, surtout si focaliser sur toutes les fois où on vous voit telle que vous êtes d’une part et sur l’image que vous avez de vous-même d’autre part n’est pas suffisante. Ce monsieur aurait-il touché un point sensible, un peur peut-être?

  • steve dit :

    Bonjour
    Merci pour cette article intéressant à notre époque ouù beaucoup de personnes souffrent de ce problème dans leurs vies quotidiennes.

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