Vie professionnelle: le repas de midi

Sylvaine Pascual – Publié dans Vie professionnelle

 

 

 

La métaphore alimentaire ou culinaire n’est pas inhabituelle sur le blog d’Ithaque, cependant aujourd’hui c’est au sens littéral que nous allons aborder la question de la pause déjeuner. J’ai répondu aux questions de Cadremploi.fr sur ce sujet inattendu, abordé sous l’angle de l’intérêt qu’elle peut présenter pour faire évoluer sa carrière.

 

 

 

Pause déjeuner: moment convivial, utile à sa carrière... ou machine à stress Comme le souligne l’article,  Manger avec ses collègues est bon pour la santé (de sa carrière), déjeuner avec ses collègues peut être très utile a bien des points de vue, autant pour faire avancer sa carrière que pour favoriser une bonne ambiance au travail.

 

Cependant, ne perdons pas de vue qu’il s’agit essentiellement d’un moment de repos, qu’au milieu du stress ambiant nous avons énormément besoin d’instants de détente et qu’il est donc essentiel de lui conserver sa nature… Car à trop vouloir rentabiliser son temps, on finit surtout par le transformer en machine à stress.

 

 

Déjeuner avec ses collègues a de nombreux bénéfices

 

– Favoriser l’intégration des nouveaux.

– Augmenter la convivialité entres collègues.

– Entretenir des liens en présentiel qui sont de moins en moins existants.

– Renforcer le sentiment d’appartenance.

– Mieux se connaître, découvrir diverses facettes de ses collègues, y compris personnelles.

– Se tenir au courant de ce qui se passe dans l’entreprise (nouveaux projets, postes à pourvoir etc..)

– Développer son réseau. On peut d’ailleurs facilement sortir du cadre de son entreprise aujourd’hui, et rencontrer de nouvelles personnes, y compris autour de thématiques professionnelles, en particulier via les réseaux sociaux, nous aurons l’occasion d’y revenir.

 

 

 

Les pièges à éviter

 

– Céder aux ragots, aux rumeurs, à la tentation de la meute.

– Trop s’étaler sur soi et sa vie privée: trouver le juste équilibre.

– La pêche aux infos excessive qui va générer la méfiance.

– Les pauses déjeuner qui se transforment en réunion à l’extérieur.

– Transformer la pause déjeuner en stratégie quotidienne d’évolution de carrière. Jusqu’à l’écœurement

 

 

 

Déjeuner seul(e)

 

De temps à autres, nous avons besoin d’un break complet, de déconnecter, y compris de nos collègues et des sempiternelles discussions boulot entre midi et deux. Il peut faire bon s’accorder un déjeuner en excellente compagnie – soi-même – une fois de temps en temps, et d’aller déguster tranquillement son sandwich sur un banc dans le square du coin de la rue. Quitte à s’autoriser un moment de rêverie bienfaitrice ou de pure glandouille, si c’est ce dont nous avons envie ou besoin.

 

 

 

Plaisir et besoins

 

Certains peuvent trouver un réconfort indispensable à leur bien-être dans le repas de midi pris toujours avec les mêmes personnes (voire toujours au même endroit). A l’inverse, d’autres peuvent avoir besoin de varier les plaisir et de profiter de l’heure du déjeuner pour passer un moment avec un maximum de gens, quitte à changer tous les jours. Et entre les deux, on peut trouver toutes sortes de modes de fonctionnements. Ce qui compte, c’est que sa forme corresponde à nos besoins – à la fois physiologiques (repos, détente, nourriture) relationnels et sociaux et reste un moment de détente et surtout de plaisir, de façon à engranger suffisamment de vitamines mentales, tout aussi importantes que les calories alimentaires, pour avoir de l’énergie à revendre tout l’après-midi.

 

Et vous, que faites-vous pendant la pause déjeuner?

 

 

Comment parler de plaisir de manger sans évoquer l’excellent blog d’une diététicienne gourmande et bien éloignée de l’ayatollisme alimentaire ambiant: L’art de manger, qui a d’ailleurs publié sur le blog d’Ithaque : Grignoter au bureau, ça cache souvent quelque chose

 

 

Voir aussi

 

Les besoins à combler

Répondre à son besoin d’appartenance sociale

Entretenir une bonne relation à son corps

Se nourrir au lieu de manger

Emotions: éloge du plaisir

Faire quelque chose pour soi: parce que nous le valons tous!

Bien-être dé-con-nec-ter!

 

 

 

 

Aller plus loin

 

Vous voulez construire et entretenir une posture, un état d’esprit et un relationnel sereins et dynamiques à la fois, propices à la concrétisation de vos aspirations professionnelles? Pensez au coachingPour tous renseignements, contactez Sylvaine Pascual au 01 39 54 77 32

 

 

5 Comments

  • Anne Sophie dit :

    Le repas est souvent un moment où des informations professionnelles s’échangent car dans la semaine nous nous croisons plus que nous ne prenons le temps d’échnger.

    Aussi le temps du repas est rarement un moment de détente totale, bien qu’il soit le moment d’échange de rires et partage d’expériences persos.

  • titilolo8457 dit :

    Je fuis ces repas comme la peste. C’est rempli d’hypocrites et d’hypocrisie, de gens qui se satisfont d’un environnement humainement lourd.
    J’ai pu échapper au repas de noel grâce à la grippe, et même si j’étais KO au fond du lit ça m’a clairement enlevé un poids! Surtout que j’ai appris par la suite une remarque d’une collègue qui n’avait “même pas remarqué” que j’étais absent. Tant mieux, oubliez ma personne vu que quand je proposais des sorties je faisais face à un “plutot la semaine prochaine” que j’attends encore et je voyais mon collègue retourner son bureau tellement il ne savait pas comment refuser, et était pris au dépourvu de ma proposition. Message reçu! D’autant que le midi j’ai besoin d’une coupure, je suis plus efficace comme ça quand je reprends le boulot et si je mange avec des collègues c’est forcément un repas-réunion et ça ne m’intéresse pas.

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