Vie pro: questionner nos interprétations

Où une analyse originale de l’émission de radio des années 30 La guerre des mondes nous montre combien nos interprétations nous parlent moins de la réalité que de nous, de nos convictions plus ou moins vraies ou utiles et les enseignements à en tirer pour mener notre vie professionnelle sans se baser sur des croyances fausses ou étriquées.

Questionner nos interprétations concernant le monde du travail, car elles nous parlent moins de la réalité que de nous, de nos convictions plus ou moins vraies ou utiles, de façon à mener notre vie professionnelle sans se baser sur des croyances fausses ou étriquées

La guerre des interprétations

Dans une passionnante émission de France Inter, le sociologue Pierre Lagrange revient sur la pièce radiophonique historique d’Orson Welles, la Guerre des mondes, d’après HG Wells, en 1938. Nous en avons tous entendu parler, en particulier en raison de vent de panique qu’elle aurait créé à l’époque, avec des auditeurs qui auraient cherché à fuir, voire à se suicider de crainte d’être colonisés par de terribles martiens. Al, les nuls, les mous de la calcombe dont nous nous gaussons, convaincus (et rassurés) de notre supériorité intellectuelle sur ces dépourvus du bulbe qui ont cru dur comme fer à l’invasion alien !

Seulement voilà, c’est une fake news, une rumeur devenue mythe à force d’avoir été répétée. Alors peut-être que ce n’est pas une question de ramollis de la cafetière, mais une question d’interprétation :

« Dans cette histoire, on décrit une foule irrationnelle toujours prêt à paniquer, c’est un discours très ancien qui remonte aux superstitions médiévales qui voudrait que, en nombre les gens deviendraient irrationnels abandonnant tout esprit critique. Depuis, des anthropologues ont remis en question cette vision. » explique Pierre Lagrange, car il n’y a pas eu de panique. Car si des centaines de milliers d’Américains ont effectivement appelé les forces de l’ordre, « ce n’est pas nécessairement un signe de crédulité. On peut y voir un désir de vérifier les informations. »

Voilà : tout est question d’interprétation. Il n’y a pas eu de vent de panique ou de vague de suicides, il y a eu déformation d’une information.

Les interprétations que nous avons du monde en général et d’événements en particulier peuvent générer des légendes urbaines au niveau collectif, au parfum de l’homme qu’a vu l’homme qu’a vu l’ours. Mais c’est aussi le cas au niveau individuel, où nous constituons une sorte de mythologie personnelle faite de tout un tas d’interprétations et de conclusions, les nôtres où celles des autres, parfois justes, parfois fausses, et parfois franchement inutiles ou limitantes.

Mais si ça évoquera à beaucoup des histoires de vaccin, à d’autres de souvenirs de mygales dans les yuccas, de main coupée dans le métro ou les rumeurs d’Orléans, l’observation passionnante de Pierre Lagrange vient aussi éclairer la façon dont nous choisissons nos interprétations.

Car nous avons aussi l’art de croire ce qui nous arrange, d’interpréter comme ça nous arrange et de nous appuyer inconsciemment sur le biais de confirmation pour trouver toutes les preuves de ce que nous avons envie de croire.

Nos interprétations nous parlent davantage de nous, de nos croyances et convictions, que de la réalité

Des mondes et des interprétations

Se fendre la poire entre gens du même monde, d’un air entendu face à la connerie congénitale des foules crédules, c’est bien joli, mais c’est simplement une façon de cultiver le mépris et l’entre-soi, tout en s’abstenant de questionner le processus qui a amené à cette conclusion. Bref, ce n’est pas exactement faire preuve de réflexion, d’ouverture d’esprit ou d’un regard élégant sur le monde. Imaginons qu’au lieu de faire ses choux gras d’une bêtise collective réelle ou imaginée, on ait à l’époque chanté les louanges de ceux qui avaient tout fait pour se renseigner et vérifier leur information. Peut-être qu’il y aurait eu là une façon de valoriser un comportement relativement naturel (j’ai un doute, je me renseigne) et qui promeut une attitude de questionnement, de curiosité et d’esprit critique. Au lieu d’encourager ceux qui pourraient craindre les jugements péremptoires à aller chercher leurs réponses auprès de ceux qui croient déjà les mêmes choses qu’eux.

Un enseignement à tirer de ces différentes interprétations possibles des réactions à la diffusion de La guerre des mondes, c’est que les convictions que nous forgeons à partir de notre manière d’analyser une situation peuvent nous servir autant qu’elles peuvent nous desservir et teinter notre regard d’une sorte de mythologie personnelle qui favorise nos préjugés. Il en va de même dans de nombreux domaines de notre vie professionnelle et les interprétations qui concernent la vie professionnelle ne manquent pas. Voici donc 8 facettes de nos vies professionnelles dans lesquelles nous pouvons gagner à questionner nos propres interprétations.

8 domaines de la vie professionnelle où questionner nos interprétations

Les liens que j’ai choisi de mettre en illustration de chaque propos ne sont là que pour encourager à multiplier les sources d’information (en particulier en s’intéressant à ce que dit la science) et à les croiser pour nuancer nos interprétations et nos convictions, en particulier face à des sujets où la part qui est faite à certaines convictions est un peu trop belle.

1- Les questions générationnelles

De plus en plus de travaux de recherche, en particulier sociologiques, montrent que le concept de génération est davantage de l’ordre du mythe. Or, plus on met les générations dos à dos au travail en les décrivant comme profondément différentes, plus se développent des antagonismes délétères qui s’appuient sur des générations abusives et parfois totalement vides de fondement. Montrer ce qui rassemble les générations à la place déboucherait peut-être davantage sur la curiosité mutuelle et le désir de se connaître mieux. D’autre part, à fore de “boomers comme ci” et de millenials comme ça” c’est réduire chacun(e) à sa prétendue “génération”, et peut-être aussi le/la priver de la majeure partie de son identité.

2- La vie professionnelle genrée

Je comprends tout à fait le besoin ressenti par de nombreuses femmes de se retrouver entre femmes et les accompagnements « au féminin » se multiplient. Cependant, leur existence même peut sous-entendre qu’il y a une façon « féminine » et une façon « masculine » de vivre sa vie professionnelle. Et là aussi, même s’il existe des similitudes et des tendances, elles ne concernent pas tout le monde de la même façon, chaque être humain est à la fois unique et, en termes de caractéristiques, plus ou moins proche des nombreuses catégories auxquelles il/elle appartient. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle avec mes client(e)s je m’attache autant à ce qu’ils/elles comprennent leur propre complexité, plutôt que de trop s’identifier à une généralisation genrée qui pourrait être un brin trop stéréotypée.

3- Le mythe du lien entre procrastination et perfectionnisme

Le lien entre procrastination et perfectionnisme est un exemple type des interprétations hâtives et erronées qui s’ancrent au point de devenir des mythes indéboulonnables.  La recherche a montré que les perfectionnistes procrastinent dans l’ensemble un peu moins que la moyenne. L’erreur d’interprétation viendrait du fait qu’ils sont plus susceptibles de se faire aider, et donc auraient été sur-représentés dans les cabinets de psy, par rapport aux autres catégories de procrastinateurs. Voilà un exemple typique de la façon dont se créent les croyances erronées.

Le lien fait à tort entre les deux a la peau dure, en particulier parce que c’est une explication plus glamour d’une procrastination qui est encore, et à tort, considérée comme un défaut et non pas comme l’indicateur d’une difficulté qu’elle est en réalité. Quand les mythes s’entassent, on n’est pas sortis de l’auberge.

le perfectionnisme, contrairement aux idées reçues, n'est pas cause de procrastination

4- Relation à soi 

L’image que nous avons de nous-même, nos interprétations de nos réactions et de nos comportements sont souvent déformées par nos propres attentes, qui elles-mêmes sont le fruit d’interprétations – parfaitement erronées ou étriquées – de ce que nous devrions être, de ce qui garantirait notre “réussite”, de ce qui ferait de nous des winners, de ce que constitue la réussite et les winners etc.

Ainsi par exemple: mon client Clément me raconte qu’il est un peu vexé. Dans son entreprise, un poste s’est ouvert qui ne lui a pas été proposé. En creusant l’affaire, il ressort :

– Qu’il n’était pas intéressé par le poste

– Que le poste en question aurait nécessité de travailler pour une personne qu’il n’apprécie pas et avec qui il a déjà été en binôme sur deux missions

Pourquoi alors est-il vexé ? Il ne s’est simplement pas vu proposer un job dont il ne voulait pas. Sauf que dans l’interprétation qu’il a faite de la situation, Clément se dit que, sans doute, on l’a jugé pas à la hauteur du poste. 

Survalorisation et dévalorisation deviennent alors les deux faces d’une même pièce, celle d’une mésestime de soi liée à des croyances nées d’interprétations. Cela vaut aussi pour nos apparentes contradictions, nos façons de fonctionner, d’être efficaces ou pas, que nous comprenons mal et interprétons à l’aune d’une soi-disant norme ou inversement, parce que c’est la mode, à l’aune d’un neuro-atypisme réel ou prétendu, mais qui présente l’avantage de nous expliquer à nous-mêmes pourquoi nous ne sommes pas tous Elon Musk ou Steve Jobs (mais pourquoi nous serions peut-être des Léonard de Vinci)

On retrouve d’ailleurs dans les mythes des profils qu’il faudrait avoir ou non des caractéristiques qui dépendent uniquement de l’air du temps. Ainsi l’époque valorise énormément l’action et cherche à torpiller la réflexion en donnant des interprétations parfaitement excessives, comme par exemple en fustigeant ceux qui « ne font que réfléchir er n’agissent jamais » comme s’ils courraient les rues de la personnalité mais qui ne doivent pourtant, décrits comme ça, concerner qu’une infime partie de la population.

Peut-être que l’alternative est une exploration de soi qui vise une meilleure acceptation de soi-même, de sa propre définition d’une vie réussie, de ses propres désirs et de sa propre manière de penser et d’agir. Et qui permet aussi de construire une relation à soi sereine, sans se laisser influencer par le regard des autres, qui a un impact énorme sur la façon dont nous nous regardons.

Reconnaître nos qualités, parce que c'est bon pour l'estime de soi et minimise les jugements erronés sur nous-mêmes

5- Relation aux autres

Nous attendons souvent des autres qu’ils nous comprennent dans nos différences et nous acceptent tels que nous sommes. Mais en même temps, nous avons une fâcheuse tendance à croire que tout le monde fonctionne comme nous, ou du moins devrait fonctionner comme nous, s’organiser et travailler comme nous, que nos valeurs sont les bonnes et que tout comportement qui ne s’inscrit pas tout droit dans nos attentes fait de l’autre un parfait sale con, voire pire, une personne toxique. Nous interprétons leurs faits et gestes, leurs traits de personnalité, leurs caractéristiques en les passant à la moulinettes de nos propres filtres (à l’époque où j’étais encore prof, je me souviens d’un chef d’établissement convaincu que parce que j’avais un handicap, j’étais forcément dépressive…) 

D’autre part, la valorisation de la collaboration nous pousse parfois à croire que nous devrions bien nous entendre avec tous nos collègues, que le bonheur au travail passe par des relations douces comme des mers d’huile et qu’il faut à tout prix éviter le conflit, que nous finissons par confondre avec le désaccord, qui n’est pourtant pas nécessairement fauteur de trouble.

Aussi autant – dans la mesure du possible et de l’importance d’une relation donnée dans notre vie professionnelle – essayer de mieux comprendre comment l’autre fonctionne, sur les plans émotionnel, motivationnel, méthodologique, organisationnel, de la personnalité etc. Et à l’inverse, leur faire part de nos propres préférences. Il y a alors des possibilités de mieux collaborer, dans tous les cas où la relation peut être difficile ou compliquée, sans pour autant qu’il y ait de réelles problématiques psychologiques comme du harcèlement. Tout en gardant en tête qu’effectivement, les incompatibilités de personnalité existent, sans que pour autant Tartempion ou Duschmoll soient des abominables manipulateurs pervers.

les interpretations abusives, bombe à retardement de la relation

6- Le job crafting

Bien qu’il soit défini comme « ce que les salariés font spontanément pour modifier leur travail », le job crafting est souvent présenté comme dépendant de la bonne volonté de l’entreprise ou du manager. C’est d’ailleurs une affirmation qui m’a été faite dans les deux tiers des interviews que j’ai faites sur le sujet. Voilà une interprétation parfaitement erronée qui exclue toutes les possibilités de job crafting liées aux méthodologies, à l’organisation, aux relations d’une part, et toutes les possibilités d’imaginer des tâches qui ne nécessitent pas d’aller demander gentiment son avis à son manager. Bref, si certains changements vont nécessiter de passer par votre manager, beaucoup n’auront rien à voir avec lui et non seulement cette conviction appauvrit considérablement le vaste champ du job crafting, mais en plus elle le dénature et en limite le potentiel d’innovation.

Se convaincre de quelque chose qui est faux peut donc aussi être la garantie de passer à côté de tout un tas de possibilités sans jamais prendre conscience de leur existence.

bricoler son propre plaisir de travailler: relations, contenu et conditions de travail, perception

7- Le plaisir de travailler

Probablement sur le principe du “qui veut noyer son chien l’accuse de la rage”, torpiller un concept passe très souvent par lui imaginer toutes sortes d’excès, qui sont par nature un poil imbéciles. Le plaisir au travail n’y échappe pas et les mythes à son sujet sont légions: quête individualiste, recherche d’un bonheur équanime et sans heurts, un environnement dénué de conflits, un monde de loisir et divertissement, un pur produit d’un néo-libéralisme forcené etc. 

D’autre part, les convictions selon lesquelles “on n’est pas là pour rigoler” ont la peau dure et génèrent des croyances ancrées sur le fait qu’il n’est pas vraiment possible de prendre du plaisir à ce qu’on fait. 

Enfin, le développement récent de tout un tas d’à-côtés du travail comme les tables de ping-pong, les salles de méditation ou les afterwoks (en Globish dans le texte) nous a poussés à croire que le plaisir au travail, ce n’est guère autre chose que du divertissement ou des façons de “lutter contre” le stress (j’ai mis “lutter contre” le stress entre guillemets car là aussi, il s’agit d’une croyance erronée).

Pourtant, c’est une aspiration comme une autre que d’avoir envie de prendre du plaisir dans le contenu de son travail, plaisir intellectuel, relationnel, le plaisir que procure le travail bien fait et/ou porteur de sens etc. 

Modeler son boulot pour y trouver plus de plaisir, de fluidité, de sérénité

8- Les légendes de la reconversion

Il y a des pelletés de mythes et légendes liés à la reconversion, dont nous sommes abreuvés à longueur de publication. Les métiers pour lesquels vous êtes faits, les « qualités nécessaires », la reconversion par étapes bien balisées, la reconversion genrée, la reconversion par tranche d’âge, l’engouement des jeunes diplômés pour l’artisanat, les statistiques en général et le chiffres du slashing en particulier etc. : la liste est longue comme un dimanche de novembre en plein confinement de ces convictions présentées comme des vérités universelles, alors que ce ne sont que des interprétations transformées en opinions. Qui à leur tour conditionnent la réflexion.

D’autre part, la multiplication de témoignages de « reconversions réussies », arbre encourageant sans doute, mais qui masque la forêt des désirs de reconversions qui ont été remisées dans un tiroir ou qui n’ont pas abouti, de celles qui n’ont pas débouché sur les bénéfices espérés, donne une vision déformée et culpabilisante.

Il y a aussi l’idée que tout le monde peut se reconvertir, à tout âge, en toute situation et même en trois coups de cuillère à pot, qu’il suffit de le vouloir et hop ! Vouloir c’est pouvoir ! La réalité est évidemment beaucoup plus compliquée et accompagner la reconversion ne revient vraiment pas à « lever les freins », mais à les écouter et les comprendre pour que le/la candidat(e) au changement de métier puisse trouver la solution qui lui convient le mieux. Et qui n’est pas toujours une reconversion, même si le désir en a un jour pointé le bout de son nez.

Il y a une quinzaine d’année, quand j’ai commencé à travailler sur la reconversion, la mythologie de l’époque voulait que ce soit une prise de risque quasi insensée, ou alors réservée à une élite financière. Aujourd’hui, la tendance s’est inversée et changer de métier est présenté comme le must absolu, en particulier d’une génération qui aurait le monopole de la quête de sens (parce que bien sûr, les générations qui sont parties élever des chèvres dans le Larzac ou ouvrir des chambres d’hôtes l’ont fait en pensant aux millions de dollars qu’ils allaient engranger). Les deux, par leurs exagérations, sont des légendes entretenues à l’époque par la peur, aujourd’hui par le marketing des organismes qui en vivent. Il serait plus utile d’explorer une troisième voie plus nuancée : la reconversion comme une option possible parmi d’autres, ni mieux ni moins bien qu’une autre.

Au final, la nouvelle religion de la reconversion nous fait croire qu’hors changement de métier, point de salut, là où l’embrasser reviendrait à vivre enfin une vie professionnelle éternellement facile, heureuse et pleine de sens et que, ô miracle, il suffit d’un ikigai (ou d’un test de personnalité) pour y arriver.

Il y a tellement de croyances toutes faites sur la reconversion que j’aurais probablement l’occasion d’y revenir dans un billet dédié. En attendant:

De l'excès de méfiance à l'excès d'engouement: où est la troisième voie de la reconversion?

Questionner, questionner

Lorsque vous n’êtes pas totalement convaincus par une idée, un concept, une généralisation présentée comme une vérité universelle, écoutez votre intuition et aller chercher davantage d’informations. Ou même avant de prendre pour argent comptant ce que vous avez lu dans une publication. Effectivement, ça peut parfois prendre du temps, mais ça vous évitera aussi de vous laisser berner par des interprétations tronquées ou erronées ou même relativement malhonnêtes:

La réalité est complexe, nuancée, parfois insaisissable et c’est d’ailleurs ce qui la rend passionnante à explorer. 

Un autre exemple: mon client Charlie a fait une série de tests dont l’analyse par algorithme a pondu une très longue liste de métiers possibles, priorisés par « pertinence » et dont aucun le lui donne ne serait-ce qu’un peu envie. « Si je me laissais faire, je suis presque sûr de me gourrer » me dit-il, tout en questionnant sa propre réaction. Là aussi, l’algorithme interprète ses résultats en fonction de généralisations, et il a raison de douter, puisque rien dans la liste ne lui plait. De douter de la liste et non pas de lui-même.

Bref, questionnez, questionnez, ce que vous construirez, c’est du bon sens et du discernement.

Exercer son jugement pour éviter la manipulation

 


Images:

Kranich17 – Pixabay

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Réussites, échecs, les hauts et bas des carrières (mêmes monumentales)

Estime de soi: qualités, talents naturels, le beau est dans l’ordinaire

 

Aller plus loin

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