Burnout : 3 conseils pour rebondir avant l’effondrement

La jolie chandelle en vous est sur le point d’avoir brûlé par les deux bouts ? Votre énergie s’est consumée petit à petit et depuis le temps qu’on parle de burn-out autour de vous, vous vous dites que vous aussi, votre boulot vous rend chèvre ? Voici trois conseils pour inverser la tendance sans attendre l’effondrement et cesser de se faire tondre les méninges par une vie professionnelle insensée !

Burnout: 3 conseils pour éviter l'effondrement et rebondir

 

Le burnout : processus lent…

Les exigences de la vie professionnelle n’en finissent pas de nous rendre chèvre. Nous baignons dans les injonctions paradoxales, nous broutons plus de surcharge de travail, d’impératifs et de stress que d’herbe verte. Et lorsque le burnout fait son nid au creux de nous, notre cerveau ressemble bientôt davantage à un fromage à pâte molle qu’à des méninges de première main.

Comme je vous en avais parlé dans ce billet, en mars 2018 je me suis rendue compte que j’étais au bord de l’effondrement, après 2 ans d’accumulation de petites fatigues, de sur-sollicitation, de tâches dénuées de sens à mes yeux et de surcharge de travail. Et comme j’avais autant envie de sombrer que de m’offrir un week-end de novembre au Groenland, j’ai pris des mesures aussi drastiques qu’immédiates pour m’épargner le point de rupture au-delà duquel l’épuisement physique et psychique ouvrent les abymes béantes de l’inaptitude totale à travailler. J’ai mis fin à des partenariats, réduit mon activité et redonné à mes méninges la liberté dont elles sont tant éprises, faute de quoi, je me serais sans aucun doute pris les pieds dans le tapis sans plus pouvoir me relever.

En d’autres termes, j’ai avec avec moi-même ce que je suis amenée à faire en urgence avec certains de mes clients, les plus fragilisés, avant l’écroulement. Car il est important de distinguer le processus d’installation (où l’on se consume lentement) et l’effondrement (où l’on est cramé(e)), comme j’en avais parlé dans cette interview dans keljob ou dans ce billet:

repérer les signes avant coureur de burnout

Le burnout n’est pas un incendie qui ravage tout d’un coup. C’est est un processus insidieux qui s’installe suffisamment lentement pour qu’on ait du mal à le repérer et qui vous consume de l’intérieur petit à petit. Ses manifestations aussi vont s’accroître lentement, c’est la raison pour laquelle on peine autant à en prendre conscience. D’autre part, parce qu’il touche bien plus les bons petits soldats que les brebis galeuses, ceux-ci ont solidement ancré tout un système de conviction qui va les empêcher d’ouvrir leurs gobilles fatiguées sur l’usure progressive : ils sont prêts à donner toujours plus… et en train de le prouver. Le problème, c’est qu’ils s’imaginent ménageant la chèvre et le choux, alors qu’il se font bouffer la laine sur le dos.

Or l’effondrement n’est pas la seule phase à autoriser les bilans, les tris, les décisions. Car une fois le point de rupture atteint, les dégâts sont souvent très longs à réparer d’une part, et trop de personnes retournent travailler sans que des modifications substantielles aient été apportées à leur vie professionnelle d’autre part, ce qui conduit généralement à… un peu plus de la même chose. A savoir un second burn-out. Mais nous ne sommes pas condamnés à finir zombies de boulot, à trimer comme des bestiaux menacés d’abattoir ou enchaînés à des tombereaux d’obligations sous peine de mort atroce comme la pauvre Blanquette, biquette de Daudet qui aurait bien mérité un autre sort.

… mais pas irréversible

Mais il y a chèvre et chèvre. Celle, attachée à son pieu et condamnée à y brouter, selon Molière. Et puis l’autre, celle de Virgile, « la chèvre folâtre qui cherche le cytise en fleurs » parce que « chacun est attiré par son plaisir ». Et si éviter l’effondrement passait justement par une reconnexion au plaisir ?

Ce n’est pas parce que l’épuisement vous gagne à pas lent que le processus est irréversible, bien au contraire. Ce que je vous propose aujourd’hui, c’est bien d’agir avant l’effondrement, parce que s’éviter des mois d’abattement et la longue reconstruction de soi, ça vaut bien la peine de procéder à quelques ajustements.

 

Les signes d’épuisement

Bien entendu, pour pouvoir agir avant l’effondrement, il est essentiel d’en reconnaître les signes avant-coureurs. Trop souvent confondus avec un état de fatigue passager, comme l’explique cette publication :

« le risque que seuls les symptômes extérieurs soient pris en charge; le processus risque alors de se prolonger ou de se détériorer pour finalement aboutir à une dépression. »

Le but n’est pas de dresser ici un tableau exhaustif de ces signes, mais plutôt de pointer les éléments qui peuvent vous permettre de repérer que vous approchez du point de rupture, d’autant que, comme l’indique l’INRS

« La symptomatologie du burnout est de fait assez complexe, peu spécifique et peut évoluer vers la dépression ou l’anxiété. ». Il s’agit donc d’évaluer au cas par cas une accumulation de manifestations

plus ou moins aigues qui peuvent, toujours selon l’INRS être d’ordre :

– Emotionnel : sentiment de vide, d’impuissance, perte de confiance en soi, irritabilité, pessimisme, attitude « bureaucratique »…
– Cognitif : difficulté de concentration, indécision, difficultés à faire des opérations simples, altération de la qualité du travail…
– Physique : fatigue généralisée, maux de tête, de dos, tensions musculaires, troubles du sommeil,…
– Interpersonnel et comportemental : repli, isolement, agressivité, impulsivité, baisse de l’empathie, conduites addictives…
– Motivationnel et attitudinal : attitude négative envers le travail et les autres, désengagement…

 

Repérer les signaux faibles

Le burnout touche avant tout des personnes scrupuleuses, engagées, ainsi que des personnes qui se plaignent et s’écoutent peu, que l’on ne va pas hésiter à solliciter davantage parce qu’elles ne comptent pas leurs heures et sont dévouées à leur travail. C’est la raison pour laquelle il leur est d’autant plus difficile, lorsque le processus s’installe, d’avoir le recul suffisant sur soi-même pour s’en rendre compte. Elles vont alors se remettre elles-mêmes en question plutôt que de questionner leur situation. Ainsi la honte, le sentiment de culpabilité, de ne pas être à la hauteur sont fréquents chez les personnes qui sont pourtant épuisées des surcharges, des sollicitations excessives, une porosité ou des relations difficiles que ne sont sûrement pas sa seule responsabilité et dans un certain nombre de cas, de la responsabilité managériale essentiellement.

Alors si vous faites partie des bosseurs et des impliqués, vous pouvez vous appuyer sur autre chose que l’objectivation difficile des manifestations répertoriées. Comme par exemple :

– Repérer les ses signaux faibles :  encore plus que les signaux génériques décrits-ci-dessus, dont on se rend souvent compte après l’effondrement, soyez réceptifs aux signaux faibles comme des micro-changements de comportements. L’un des indicateurs qui m’a permis de rebondir juste avant l’effondrement, c’est une observation qui m’a surprise : je m’étais mise à pousser assez souvent des soupirs d’agacement, ce qui ne me ressemble pas du tout. Une procrastination inhabituelle peut faire partie de ces signaux.

– Ecouter ses proches : les gens qui nous sont les plus proches nous veulent du bien, ils veillent sur nous, ils nous connaissent et sont capables de percevoir ces signaux faibles bien mieux que nous.

Les durs à cuire peuvent avoir la vie dure!

3 conseils pour éviter le naufrage et rebondir

Ces trois conseils ne sont donc pas des façons génériques de prévenir le burnout, ce sont des mesures d’urgence pour éviter le naufrage lorsque l’on en reconnaît les signes avant-coureurs.

 

1- Mettre ses neurones au vert

L’épuisement mental du à l’excès de stress prolongé peut encore être prévenu lorsque ses signes avant-coureurs se manifestent, en mettant de toute urgence ses méninges au vert, histoire de leur donner l’opportunité de se ressourcer.

L’objectif est de diminuer radicalement cette charge mentale qui met notre matière grise au four et au moulin de nos missions professionnelles (ainsi que des tâches domestiques et personnelles) en même temps, ce qui l’oblige à fournir autant avec moitié moins de neurones disponibles.

En commençant par exemple par arrêter de croire que l’augmentation du temps consacré à un dossier va compenser la perte d’efficacité, ou que de prendre enfin 20mn pour déjeuner ailleurs que devant votre écran devrait suffire. Ou pire : croire que le sport, la méditation et autres techniques de relaxation vont vous aider à y remédier. La mise au vert, ce n’est pas se rajouter une nouvelle activité obligatoire et utilitaire, c’est soulager votre matière grise de sa surcharge.

Se mettre au vert pour faciliter la créativité

Ne vous précipitez pas non plus à poser tous vos congés. Les vacances sont un repos normal dans le cadre d’une situation de travail normale, pas une bouée de sauvetage. Si vous êtes au bord du burnout, votre entreprise en est aussi co-responsable, l’explosion des burnouts étant liée à la faillite managériale du culte de la performance et les questions de bien-être au travail se limitant souvent au ripolinage très en vogue des bureaux, table de ping-pong comprise. Un burnout qui se précise et met en danger la santé mentale nécessite d’aller voir un médecin qui jugera de la nécessité d’un éventuel arrêt de travail. Et je sais combien cette démarche est difficile pour les valeureux qui peuvent œuvrer par passion autant que par sens du devoir.

“M’arrêter trois semaines ? Mais ça va pas la tête ? Je n’ai jamais pris d’arrêt de travail de ma vie ! Voilà comment j’ai réagi” raconte mon camarade Laurent Sarrazin (auteur de Comment j’ai réussi mon burnout) dans cet article de l’Obs

Et si recharger les batteries flappies de vos méninges passe par une tout autre imagerie que la mise au vert : dont acte, ce qui vous vient le plus spontanément correspond à la meilleure façon pour vous de vous y prendre. Emmenez vos neurones respirer, savourer, se détendre, rêvasser, glandouiller.

Il peut aussi être difficile de s’aérer le cerveau lorsqu’il fait les 3/8. C’est un autre des signaux qui m’a alertée : je n’arrivais plus à rêvasser, ma tête s’était mis dans la tête que chaque seconde devait être consacrée à produire. J’ai eu un peu de mal à ré-apprivoiser une faculté pourtant développée chez moi, alors si c’est aussi votre cas, allez-y pas à pas, n’abandonnez pas à la première tentative infructueuse ! Quelques pistes:

rêvasser à des vertus insoupçonnées qui méritent d'être redécouvertes

Et en parallèle, pour avoir du temps d’aération, c’est l’heure du tri !

 

2- Faire un premier tri

Si vous n’en êtes pas au point de devoir vous arrêter, il est largement temps de faire un tri, histoire de soulager vos méninges et votre emploi du temps encombrés. Vous avez besoin de cesser de puiser dans des ressources qui se tarissent dangereusement : une fois vide, la nappe phréatique de votre énergie peut mettre des mois à se remplir à nouveau

Il ne s’agit pas d’abandonner définitivement des projets ou d’entamer une réflexion approfondie sur vos appétences : vous n’en êtes plus là pour l’instant, le job crafting attendra, vous avez simplement besoin de ralentir pour ne pas sombrer. Alors faites un point rapide sur tout ce que vous pouvez mettre de côté, déléguer ou refuser. Ou plutôt, sur ce que vous allez mettre de côté, déléguer ou refuser. Parce que formulé en termes de capacité, il y a de fortes chances pour que vos convictions de parfait-travailleur-scrupuleux reprennent le dessus et soufflent à vos esgourdes fourbues que non, quand même, vous ne POUVEZ pas faire ça, que c’est pas sympa pour les autres, etc.

Evidemment, pour beaucoup d’entre nous, l’obstacle majeur va résider dans le fait de parler de ce tri-là à qui de droit. Parce que là aussi, les craintes nous assaillent : peur de déplaire, de ne pas bien faire, d’être jugé, de ne pas être à la hauteur, peur des conséquences etc.

Mais justement, il y a des tombereaux de bonnes raisons de le faire :

– Parce que ça vous donne des informations précieuses : si votre N+1 est du genre à vous juger incompétent et digne de placardisation parce que vous avez dit non avant de sombrer, alors c’est une aubaine, parce qu’il vaut mieux le savoir. Vous avez là un abruti patenté que vous pourrez vous empresser de fuir. Et si vous n’avez pas de N+1 mais des partenaires, des associés, dont vous craignez la réaction, c’est pareil : les rats seront toujours des rats, même sous le masque douceâtre du parfait petit interlocuteur professionnel et vous tenez là un moyen imparable de les reconnaître.

 – Parce que vous vous ferez enfin entendre : si vous êtes proche du point de rupture et que vous n’avez jamais évoqué l’accumulation de surcharge et de fatigue avec vos associés, vous collègues ou votre hiérarchie, c’est le moment de le faire. Vous montrerez ainsi que vous êtes capable de prendre les choses en main d’une part et que vous êtes un être humain comme les autres d’autre part.

– Parce que vous y gagnez en estime de vous : Informer votre hiérarchie ou toute personne directement concernée de ce que vous allez poursuivre et de ce que vous ne prenez plus en charge est une façon de gagner en affirmation et de prendre soi, les deux étant vecteurs d’estime de soi. Car chaque fois que nous exerçons notre pouvoir d’agir, nous gagnons un peu plus en assurance.

 – Parce que c’est le seul moyen d’éviter l’effondrement !

Et j’ai bien dit « informer » et non pas « demander ». C’est là aussi une nuance sémantique importante, parce que dans ce cas, « demander » revient à se soumettre au bon vouloir d’une personne qui ne mesure pas forcément l’enjeu pour vous, d’autant que vous faites probablement partie des gens qui n’ont pas l’habitude de se plaindre. Et vous avez certainement déjà fait l’expérience de l’effet pervers d’être un dur à cuire : le jours où vous vous plaignez, tout le monde sous-estime votre malaise !

Donc vous informez qui de droit, le plus factuellement possible, de vos décisions et ce qui les motive : vous êtes en voie d’épuisement. Informez-les que vous ferez un point régulier avec eux sur votre état et votre capacité ou non à reprendre certains dossiers.

Vous devriez déjà commencer à retrouver le sourire et à renouer avec le plaisir;)

 

3- Se mettre au job crafting

Vous voilà avec le temps nécessaire pour mettre vos neurones au vert et retrouver un fonctionnement normal. La troisième étape se situera plus tard lorsque, vous aurez retrouvé suffisamment d’énergie pour réfléchir aux mesures à prendre pour ne pas retomber dans les mêmes schémas. Car concrètement, mêmes causes, mêmes effets, en terme d’aptitude à travailler, est un principe très facilement vérifiable.

Aussi il sera alors temps d’expérimenter le job crafting, cette aptitude réjouissante à façonner notre vie professionnelle, à la mettre à notre main, à l’adapter à nos besoins.

assurer un amour du métier solide et durable

Les mêmes publications vous diront d’apprendre à dire non dans un article, et vous recommanderont d’en faire « toujours un peu plus pour vous faire bien voir » dans un autre. Et concernant la charge de travail,  les injonctions en vogue en termes de « gestion du stress » sont liées à la normalisation de la gestion du temps et des priorités et aux activités bien-être devenues obligatoires.

Ainsi on nous dit beaucoup que le sport et la méditation (à quoi on peut ajouter le yoga et la relaxation) sont une excellente solution et il est évident que toutes ces techniques ont des effets bénéfiques majeurs, qu’on soit stressé ou pas.  On nous dit beaucoup qu’il suffit de savoir s’organiser pour « gérer le stress », et à l’évidence, il existe des moyens de travailler mieux.

Cependant, ni les uns ni les autres ne sont des activités ou techniques suffisantes, parce qu’ils ne traitent pas la cause du stress et les déclencheurs du processus de burn out. D’autre part, toute activité mérite d’être un choix délibéré, par envie, par plaisir, et non une obligation utilitariste qui transforme votre temps libre en temps de travail indirect (puisque directement lié à votre capacité de travailler). De la même manière, aucune organisation, si futée soit-elle, ne peut avoir raison de la limite au-delà de laquelle vous êtes en surcharge.

Aussi, pour penser votre organisation de demain, celle qui va vous éviter de replonger tête baissée dans le burnout annoncé, libérez-vous de toutes les injonctions, de toutes les culpabilisations et déterminez par vous-même :

 – Les organisations que vous avez envie d’expérimenter, selon vos penchants, vos idées spontanées (et oubliez les techniques modélisées), car l’efficacité est plus normande que normée! Voir

 – Comment vous allez expérimenter ces organisations
 – Vos besoins professionnels en termes d’environnement et de conditions de travail (lieux, horaires, matériel etc.)
– Les tâches que vous êtes en mesure d’effectuer et celles que vous allez désormais refuser, en fonction de vos appétences, de ce qui a du sens pour vous, de ce qui génère naturellement de plaisir et de l’efficacité.
– La charge de travail que vous pouvez fournir et ce qui la dépasse

Selon la nature des ajustements indispensables, informez ou faites les demandes nécessaires à votre N+1, en utilisant par exemple la demande assertive. Vous n’obtiendrez peut-être pas tout, mais vous pourrez alors négocier une vie professionnelle gérable:

Là aussi, en cas de cris d’orfraie poussés par une hiérarchie qui joue les reines outragées, vous recevrez un message clair : il est temps de réfléchir à une bifurcation et à aller explorer la couleurs des herbes d’ailleurs 😉

La santé mentale ne devrait jamais être mise à mal par le travail, mais l’entreprise ne vous fera croire que vous êtes irremplaçable que dans la mesure ou elle peut en tirer un bénéfice. Dès lors que vous avez grillé toutes vos cartouches et que votre boîte crânienne crache une vieille fumée, elle n’aura aucune peine à vous mettre sur la touche.

Nous ne devrions jamais avoir à nous sur-adapter à des environnements de travail qui, de par leurs exigences, nient les limites humaines et l’impact des facteurs managériaux. Alors tant que l’entreprise s’acharnera dans le culte de la performance, vous pouvez résister et vous préserver en explorant la marge de manœuvre dont vous disposez.

 

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Aller plus loin

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4 Comments

  • Bonjour,

    Merci pour cet article sur le burnout. C’est un sujet encore malheureusement tabou dans le monde du travail. Les managers devraient être formés pour reconnaître les signes de début de burnout et faire en sorte d’adapter leur système de management. Etant donné le temps que chacun passe au travail, il est important de s’y sentir bien entouré et à l’aise. Nous n’avons pas la solution pour prévenir la fatigue mentale due au travail, mais le rangement peut vous faciliter la vie au quotidien en mettant de l’ordre aussi bien au bureau qu’à la maison:)

    • Tout ce qui permet de s’organiser plus facilement participe effectivement d’une vie au travail plus fluide et plus agréable et le manque de rangement (et d’espace de rangement) peut être un sacré facteur de déplaisir et de perte de temps!

  • Val dit :

    Bonjour, merci pour cet article très intéressant. Avez-vous des pistes, des ressources à suggérer lorsqu’il s’agit d’un burnt-out parental ? En cause, un enfant qui ne va pas bien depuis longtemps (dépression) qui rend la mise à distance difficile, la fuite/changement d’environnement impossible et qui impacte totalement sa capacité à travailler normalement. Merci

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