Définir ses limites

eduquer l'autre à être en relation avec nous
Il arrive que nos collègues, nos N+X, nos collaborateurs, mais aussi nos proches, nos parents, enfants etc… fassent quelque chose qui nous est insupportable et qui peut nous mettre dans une rage noire, tant il nous paraît évident qu’ils n’auraient pas dû faire une chose pareille. Seulement, le hic, c’est que ce qui nous est intolérable ne l’est pas forcément pour l’autre, et qu’il (ou elle!) n’a pas forcément conscience qu’il nous heurte. D’où l’importance d’établir clairement nos limites.

eduquer l'autre à être en relation avec nous

Zenobie établit des limites

Salut,

Je déteste les vacances en famille. Ou plutôt, je déteste les vacances chez ma belle-doche. Elle trouve toujours un truc à redire sur ce que je fais, je dois lui demander son accord pour tout, mais elle, de son côté, elle fait ce qu’elle veut quand elle veut, sans se préoccuper une seconde de notre joyeuse petite communauté. Je te jure, il y a des moments ou je lui refilerais bien une mornifle maison, hisoire de la faire tourner trois fois dans ses godasses sans perdre ses chaussettes.

Ceci dit, cette année, j’ai fait fort. A la quatorzième bombe à neutrons, je lui ai dit que je n’accepterais plus ce genre de réflexion. Point barre. Rien d’autre. Elle m’a bafouillé un truc un tantinet trémolesque, et après elle m’a foutu une paix royale.
Alleluia.

Bien à toi,
Zénobie

Auto coaching: définir ses limites

En effet, nos limites n’appartiennent qu’à nous et elles peuvent varier énormément d’une personne à une autre, en fonction de nos valeurs, de notre éducation, de notre milieu socio-professionnel, de notre culture etc. Les principes moraux n’ont rien de généralisé et, érigés par erreur en vérités universelles,  ils peuvent être à l’origine  de pas mal de malentendus. Il est donc essentiel de bien connaître nos propres limites pour pouvoir les exprimer avec élégance – de façon assertive de préférence et sous forme d’une demande plutôt qu’un reproche– et s’éviter agacements et conflits inutiles.

Quelles sont vos limites?
Qu’acceptez-vous de la part des autres?
Que n’acceptez-vous pas?

Et pour passer à l’action et les exprimer sans rouleau-compresser vos contemporains, bref, pour leur apprendre gentiment à être en relation avec vous, voir Etablir ses limites.

Voir aussi

Faire quelque chose pour soi: parce que nous le valons tous!

Butinage relationnel: maudit smartphone!

Les valeurs morales

Meilleur de soi, pire de soi et pomme de discorde

Relations au travail: et la gentillesse bordel?!

Comprendre les motivations derrière les comportements absurdes

Aller plus loin

Vous voulez construire une posture relationnelle élégante et affirmée, qui favorisera votre plaisir au travail autant que la réalisation de vos ambitions professionnelles? Pensez au coaching. Pour tous renseignements, contactez Sylvaine Pascual.

4 Comments

  • Mes limites sont élastiques et dépendent du contexte ou de la personne en face de moi. Je n’aurai pas la même attitude en vacances ou au travail, face à un étranger ou une connaissance. Je suis plus “impitoyable” envers le cadre supérieur sur mon lieu de travail, par exemple.

    J’accepte beaucoup des autres mais mon air inabordable me protège, heureusement. Quand une situation devient inacceptable, je tourne le dos et m’occupe à autre chose. J’accepte qu’on me critique si cela permet de m’améliorer ou modifier un défaut.

    Je ne supporte pas la mauvaise foi. Je préfère la méchanceté, là au moins, je sais que je peux foncer dans le tas.

  • pousse manette dit :

    Je me sens bien car je n’ai pas de temps à perdre dans un conflit stérile. Monter au créneau ne me pose pas de problème si c’est pour défendre une idée à laquelle je tiens, mais si c’est dans le cadre d’une simple broutille de rapport de force ou autre, ça ne m’intéresse tout simplement pas.

  • pousse manette dit :

    Je monte plus au créneau au travail que dans la vie personnelle mais en général les “heurts” ne vont pas très loin, ayant le verbe acide et sachant toucher les points sensibles assez vite. Cependant, jamais de remarques sur le physique ou la condition sociale. Et puis je laisse en général une porte de sortie afin que la partie adverse ait une occasion de sauver la face. Je crois plus en l’éducation par la douceur que par la violence. Cela donne de meilleurs résultats et on se fait moins d’ennemis.

  • pousse manette dit :

    La porte de sortie, en général, c’est refuser d’avoir le dernier mot; mais ça peut aussi ne pas pousser l’autre dans ses derniers retranchements et qu’il devienne violent faute d’arguments. Tiens, j’ai un truc assez amusant qui n’a rien à voir avec “définir les limites”, quoique…
    http://www.emob.fr/dotclear/guerre-bureau-armes-1951

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *