8 trucs infaillibles pour tuer son auto-entreprise

 

Un an et demi après la création du statut d’auto-entrepreneur le constat n’est pas folichon. Plus de 500 000 entreprises créées, dont près la moitié ne génère aucun revenu. Voici 8 erreurs courantes qui vous garantissent d’aller grossir les rangs des auto-entreprises auto-avortées aussi sûrement que la neige fond au printemps.

 

 

 

Auto-entreprise: un bilan en demi-teinte

Pour les candidats à la reconversion professionnelle, la tentation de l’indépendance est grande, tant elle correspond à l’image de conditions de travail idéales: liberté totale et possibilité de vivre de sa passion. Le statut d’auto-entrepreneur, en facilitant grandement les modalités de création d’entreprise, a mis à le rêve à la portée de tous. Ainsi qu’un joli miroir aux alouettes.

L’envie de rédiger ce billet est venue suite à une conversation sur le sujet avec mon collègue Thierry Do Espirito d’une part et une réunion des bénévoles de l’Espace Economie Emploi du Chesnay où j’anime des ateliers. Ce ne sont que deux exemples, mais ils sont représentatifs de ce qu’on entend un peu partout. La simplification de la création d’entreprise grâce à un statut bricolé s’est accompagnée d’une conviction erronée, celle de la simplification de la réussite, et donc de créations bricolées, comme en témoignent les chiffres.

La réalité du statut d’auto-entrepreneur, c’est 48% des auto-entreprises qui n’ont enregistré aucune recette et un chiffre d’affaire moyen de 3650 Euros par trimestre (soit un revenu mensuel, cotisations déduites, d’environ 1000 Euros).

Il semblerait donc qu’environ la moitié des créateurs n’aient pas bien saisi comment être une alouette. Aussi, pour permettre à tout un chacun de venir grossir les rangs des auto-entreprises auto-avortées, il existe des tas de trucs infaillibles qui vous permettront de rendre votre projet bien boiteux, de le pourrir, pour pouvoir enfin l’enterrer en grande pompe. En voici 8 (un peu plus en réalité, car certains sont des 2-en-1 voire 3-en-1). Cette liste est certainement non-exhaustive, aussi n’hésitez pas à partager les vôtres.

 

 

1- Se précipiter sur le statut d’auto-entrepreneur

Pourquoi s’enquiquiner à explorer les différents statuts juridiques, alors que tout le monde n’a plus qu’un seul mot à la bouche:auto-entrepreneur. Avec un peu de chance, vous aurez choisi pile-poil le statut qui ne convient pas à votre situation. Car s’il se veut simple, avec un minimum de formalités et d’obligations administratives, il n’est sûrement pas la réponse à toutes les créations d’entreprise.

L’autre précipitation qui représente un moyen souverain de rater ses débuts dans l’entrepreneuriat, c’est de s’empresser de s’inscrire en tant qu’auto-entrepreneur alors que le projet n’est pas ficelé. Mieux, avec un business plan bâclé, inabouti, une stratégie commerciale non définie.

La troisième, c’est celle qui consiste à se jeter dans la création d’entreprise parce qu’on en a ras-le-bol de son job ou d’être au chômage, sans vérifier qu’il s’agit d’une voie pertinente. Croire que c’est la solution miracle pour régler tout ses problèmes (insatisfaction, difficultés relationnelles, stress, excès de travail etc.) est un moyen quasi magique de se fourvoyer dans un projet voué à une morte peut-être lente, mais certainement douloureuse.

 

2- Construire un projet qui ne prend pas en compte qui vous êtes

Lisez toutes les théories fumeuses des gourous du pseudo développement personnel mâtiné wannabe success story et appliquez à la lettre toutes les vérités universelles en termes d’organisation, de performance, de gestion du temps et des priorités. Vous serez sûr alors de vous noyer dans des façons de faire souvent ultra rigides qui ne sont pas les vôtres et qui ne tiennent pas compte de votre personnalité, de vos traits de caractères, de vos valeurs, de vos besoins. Ouf! L’essoufflement arrivera bien avant la réussite.

Idem pour la nature du projet: pourquoi exercer un métier motivant, au risque d’être prêt à s’y investir et à réussir, alors que vous pouvez opter un pis-aller sur les conseils d’autrui? Dans ce dernier cas, vous avez toutes les chances de vous retrouver avec un projet construit autour de compétences avérées certes, mais que vous n’avez plus du tout envie d’exploiter. Ou encore d’évoluer sur un marché dont vous vous tamponnez le coquillard avec un bracelet à breloques. Et là au moins, vous augmentez fortement la probabilité d’un échec retentissant.

Enfin, et surtout, négligez de faire le point sur le tandem relation à soi/relation aux autres. Etre dynamique tout en étant serein dans votre tête et doté d’un relationnel avenant et convainquant sera un obstacle insurmontable sur la route de la débâcle.

 

3- Construire un projet qui ne tient pas compte de votre vie personnelle

Considérez que c’est votre projet, votre bébé à vous tout(e) seul(e) et que votre entourage n’est en rien concerné par l’affaire. Inutile de perdre un temps précieux à adapter votre création d’entreprise à votre entourage et à votre vie personnelle: vous pourriez alors, vous et votre famille, être heureux et épanouis dans la conciliation vie professionnelle et vie privée, ce qui compromettrait la réussite du plantage en beauté.

 

4- Monter le projet tout(e) seul(e) dans son coin

Taire son projet

Parler de son projet au risque de recueillir des informations essentielles et des retours précieux? Pire, au risque de vous faire connaître? Bien plus sûre sera la chute si vous cédez à la croyance courante chez les grands braquets du foirage de la création d’entreprise qui consiste à ne jamais chuchoter mot de son idée, dès fois que quelqu’un la pique. Au moins, comme ça, vous pouvez être assuré(e) qu’on ne parlera jamais de vous.

Eviter la rencontre de professionnels

Rencontrer des professionnels du domaine dans lequel vous comptez créer votre entreprise, passer du temps avec eux, leur poser des questions, c’est le meilleur moyen d’avoir une idée claire de la réalité quotidienne de la vie d’entrepreneur, avec ses avantages et ses inconvénients. Il serait dommage de savoir à quoi vous attendre et d’utiliser ces informations pour affiner votre projet en fonction: cela pourrait encourager son aboutissement.

Eviter d’enrichir votre réseau

Dans le même ordre d’esprit que les deux points précédents. Etre présent et actif sur les réseaux sociaux, comme Twitter et Facebook, mais aussi Viadéo et Linkedin par exemple, représente un moyen bien trop efficace de se construire un réseau fructueux, ainsi qu’une notoriété et une réputation. Pour peu que celles-ci soient bonnes, vous pourriez crouler sous les contacts potentiellement générateurs indirects de clientèle. A bannir absolument.

 

5- Improviser

Le pire enemi du ratage de création, c’est la réflexion et la planification. Improviser au jour le jour, plutôt que de faire l’état des lieux des besoins en termes de formation, de financement, de locaux, de communication, d’aides, d’accompagnement etc. et des façons d’y répondre, c’est s’assurer un plantage fait de stress, d’opportunités ratées, de manque de professionnalisme, de manques tout court, de chariots mis avant les bœufs et de désillusions.

 

6- Etre monofonction

Vous êtes passionné par le métier en lui-même mais détestez la compta, refusez mordicus de mettre les mains dans la paperasse et avec des hoquets de dégoût à l’idée de jouer les commerciaux zélés? Bravo! Grâce à votre entêtement à demeurer monofonction et votre allergie chronique aux multiples facettes inhérentes à l’auto-entreprise, vous avez de fortes chances de ne jamais voir le bout du nez d’un client, ce qui, rappelons-le, est notre objectif du jour.

 

7- Faire faire son site Internet par un amateur

Votre conjoint/voisin/meilleur pote est un as de l’informatique et a gentiment accepté de faire votre site web. La preuve qu’il s’y connait: en 2002 il avait créé un site super second degré sur sa collection de Playmobil, alors pour réaliser votre vitrine de vente en ligne d’objets déco tendance, vous avez tout de suite pensé à lui.

Et vous avez bien fait. Faudrait être un parfait loser pour s’offrir les services onéreux d’un professionnel alors que tout le monde sait qu’il suffit de toucher un peu sa bille pour créer un site? D’ailleurs, il y a bien longtemps que vous n’allez plus chez le dentiste: le voisin offre un service gratuit, des tenailles qui font parfaitement l’affaire.

Cette croyance répandue est immensément pratique pour se retrouver avec un site Internet bâclé par quelqu’un qui n’aura ni le temps ni l’envie de faire la maintenance et les actualisations nécessaires.

Encore plus efficace si vous remplacez votre conjoint/voisin/meilleur pote par votre arrière petit cousin Jules, qu’est un petit génie de l’informatique, d’ailleurs du haut de ses 14 ans il a un Skyblog.

 

8- Confondre être sur Internet et être visible sur Internet

Ca y est, vous avez votre site, vous êtes sur Internet, votre activité peut démarrer. Et même avec le site ringard et à moitié terminé, fait par Jules, on ne sait jamais, vous pourriez attirer quelques visiteurs. Alors pour éviter cet écueil qui risquerait de générer un peu de revenu, mieux vaut ignorer la différence entre être sur Internet et être visible sur Internet.

Mieux vaut croire que le référencement, c’est pas du tout une affaire de professionnels, mais plutôt un truc tout con fait en trois minutes, qui consiste à s’inscrire dans Google.

Encore mieux si vous êtes convaincu(e) qu’être bien référencé n’a rien à voir avec des mots clés, mais que ça signifie tomber sur le site de votre entreprise quand vous tapez son nom dans Google.

La cerise sur le gâteau, c’est de se laisser convaincre par une agence que vous serez en première page de Google sur des mots clés ultra répandus.

 

 

Et vous, quels autres moyens manifestes de foirer ses débuts dans la création d’entreprise voyez-vous?

 

 

Voir aussi

Créateur et entrepreneur ne riment pas forcément

Reconversion professionnelle: voyage au bout de l’enfer ou formidable aventure?

Reconversion professionnelle: la tentation de l’indépendance

Reconversion professionnelle: l’être humain derrière le projet

 

Les dossiers d’Ithaque: Vie professionnelle

 

 

Aller plus loin

 

Pour construire un projet d’évolution ou de reconversion professionnel cohénrent et pertinent, pensez au coaching. Pour tous renseignements, contactez Sylvaine Pascual au 01 39 54 77 32

 

 

 

109 Comments

  • Bravo pour ce beau résumé. La liste est assez complète et malheureusement combien vraie !!

     

  • Tout à fait d’acord sur les éléments avancés par Sylvaine. Un article concret et qui sonne juste. On voit qu’il y a du vécu de coach… 😉   

    La méconnaissance de son marché ou la connaissance du marché de son unique point de vue de salarié(e) ou de passionné(e) me semble être aussi un facteur d’échec comme les compétences commerciales.    

  • Je rajouterais :

    Ne faîtes pas de veille : restez totalement fermé au monde extérieur et à l’évolution de votre marché. On ne sait jamais, vous pourriez vous rendre compte que vous êtes en train de ré-inventer la roue, ou pire, que vous allez dans la mauvaise direction.

  • Jérôme dit :

    Bravo pour votre article ! Vous réussissez à nous faire sourire sur une réalité tout de même bien triste, mais que je trouve assez révélatrice des faiblesses de la culture entrepreneuriale français.

    Le volet Internet est tellement vrai… J’en avais d’ailleurs fait un article : la boutique à 250 euros il y a quelques jours.

  • Le point 8 a attiré mon attention. Il est très juste de ne pas confonfre “être sur le Web” et “être visible sur le Web”. C’est deux choses différentes.

    Un service de référencement naturel se fait dans la durée, le travail et les résultats dépendront du niveau de concurrence du secteur de l’auto entrepreneur.

  • Tulisquoi dit :

    J’ajouterai à cette liste le fait de se laisser pousser par Pôle Emploi vers l’AE. Et il y en a beaucoup comme ça ! J’en ai rencontré un récemment qui voulait proposer des services de vidéos, carte de visite, site web, etc, mais qui ne connaissait même pas les bases des outils web. Mais Pôle Emploi le poussait pour ouvrir une AE et l’accompagnait dans ce sens…

  • eclectic dit :

    Merci pour votre article des plus précis.

    Pour rebondir sur le premier point, en lien avec les points 2,3 et 4, il est important de souligner qu’il existe d’autres moyens de tester son activité dans une logique plus durable et moins solitaire : le statut d’entrepreneur-salarié, avec une période test en contrat d’accompagnement ou contrat d’appui au projet d’entreprise.

    Que ce soit dans une coopérative d’activités généralistes, comme par exemple dans le réseau COPEA ou une coopératives d’entrepreneurs thématiques, comme ECLECTIC.coop (dédiée au secteur de la création numérique, du Web, de la communication, de la formation et du télétravail), c’est une façon alternative d’entreprendre de manière autonome ET dans un réseau de compétences, tout en bénéficiant de tous les avantages d’une réelle entreprise (SA, SARL) ET du statut de salarié sur la base de votre chiffre d’affaire.

    Dans tous les cas, le statut d’entrepreneur-salairé est bénéfique à long terme, que ce soit en devenant associé de l’entreprise coopérative ou en créant sa propre entreprise avec une période de test éprouvé et chiffré, gage de sérieux vis à vis des futurs partenaires.

    La coopérative d’entrepreneurs, une solution idéale pour sortir de la l’opposition permanente entre entreprise et salariat ?

  • eclectic dit :

    Bonjour,

    Nous n’avons pas parler de solution universelle, désolé si vous l’avez interprété comme telle, juste une autre solution de plus , parmi d’autres, qui n’a pas forcément l’écho de l’auto-entrepreneur, ni plus, ni moins.

    Libre à vous de supprimer le commentaire si vous le trouvez publicitaire…

    Cordialement

  • Bonjour,

    Les points 2 et 3 sont à mon avis les plus importants et les plus souvent mis de côté, car beaucoup de créateurs partent sur les bases d’une expérience professionnelle ou de compétences acquises, plutôt que sur un réél positionnement et/ou une remise en question.

    C’est un bon récapitulatif que vous faites là, par ailleurs !

  • À mon sens, le plus gros risque d’échouer lorsque l’on se lance dans une activité entreprenariale, à fortiori lorsque l’on est auto-entrepreneur (puisque l’on est seul) c’est de mal mesuré la charge de travail que l’on va avoir en ce qui concerne la partie “commerciale” de son activité. Bien souvent le travail que l’on fait est valable. Le problème c’est que si l’on a pas de clients…on ne peu pas aller bien loin. Ça rejoins le point de la visibilité sur internet.

  • Philippe dit :

    J’ai suivi une formation pour entreprendre dans une CCI, ce statut n’y est guère conseillé. Il a un côté péjoratif pour de nombreuses entreprises, il ne fait pas sérieux. A compétences égales une EURL sera retenue plutôt qu’une Auto-entreprise pour une prestation.

    Pour être visible sur Internet, j’y suis arrivé après de longues années pour certains mots-clés (une bonne dizaine de contacts en septembre) mais peu de retombées financières. En gros mes tarifs seraient trop élévés par rapport à ceux proposés par d’autres auto-entrepreneurs qui travaillent à prix cassés.

    Et puis en auto-entreprise tous les frais sont à votre charge, et donc le moindre déplacement vous coûtera de l’argent.

  • Philippe dit :

    J’ai une amie qui a explosé sont chiffre d’affaires à cause des frais de déplacement, et a été obligée de changer de staut.

    Un autre exemple: un auto-entrepreneur pratiquait des tarifs 2 fois moins cher que ses concurrents (dépannage informatique), explose son chiffre, doit changer de statut, est obligé pour survivre de s’aligner sur les tarifs des autres, et perd ses clients, résultat: fermeture.

    Pas simple tout ça

  • gra le dit :

    alleeeeezz, la france, en peu dire que pour donner dell’entusiasme vus ete pas au top,looooll.

    arrete de voir tout noir e sorte de votre logic infaible, toujour tout doit etre carre dans votre vie, un societe  tombe a l’eau simplement si la personne qui la possede e un sombre abruti!!!!!!

    oui ce sur que un statut de auto-entreprenneur ce un proget trop facile d’acces me malgre ca, il peut etre un trunpolin pour reussire dans la vie, le huit point de qoi? est-ce que ferrari avez prevu d’avoir un capitale de milliard d’euro?, est ce que microsoft il a pas du enchier pour arrive a etre le lidear?

    faite reve le gent , ou encore mieux faite leur casse la geule tous seule dans son avventure, a qoi sa sert de toujour donner de reisson valable pour ramene le gent a sa pituaiable vie de chomeur ou ouvrier, donne ploutot de motivation ou de conseille a la place de deprime le gent avec la realite.

    en tout cas desole de cette reponse, me franchement depuis que je suis en france POUR AMOUR E PAS POUR LE BOULOT A PRECISE, je voi que du pessimisme, e de la deprime constante sur tout ce que vous faite, mon dieu reveille vous un peu e reve e sur tout laisse reve les autre si vous ete plus capable………………………………

  • Laetitia dit :

    Bonjour,

    Pour avoir observé plusieurs créations d’auto-entreprises par des personnes au chômage depuis longtemps…Voici ce que à mon avis on peut faire pour s’assurer d’échouer :

    Etre un jeune diplômé et prendre le statut auto-entrepreneur pour avoir une première expérience dans son domaine de formation à ajouter à son CV (sans véritable projet évidemment)

  • julio dit :

    RE/BONJOUR je repond a mme PASCUAL, POUR LA REPONSE DU COMMAINTEIRE N°9?je pas dit que votre point sur le depos de bilan au autre d’auto-entrepenneur et errone, me simplement de faire un point plus positif sens demoralise le gent avec des echec prouve sur les autre, moi meme je suis auto-entrepeneur, e oui ce difficile me je du boulot, e franchement je suis fier de ca, certe ce pas avec ce statut que je me fait mon futur, me ca vous permet de avance au statut de micro societe,au indipendent, e oui pour ce qui-il concerne le depot de bilan, je le pense toujour que la personne e abruti, car il feut etre endormi pour pas voir venir le probleme, e doublement abrouti,car ce un statu d’auto-entrpenneur, e a la base tu devre meme pas arrive a depose un bilan car tu doit pas depasse ton 32000 euro annuelle, donc bilan de qoi,si il vend de produit,au un prestation de service, il feut etre calibre dans la clientelle au dans la marchandise a vendre, moi je 6 client par semaine, je facture 30 euro de l’heure pour bricolage et rennovation,je fait 3h/5h par client, e je depasse pas le 5/6 client par jour, mon revenu et confortable, je paye pour le premier trimestr 7.50 PORCENT DE CHARGE, avec l’aide accre pour le jeune chomeur, donc je sais que je un budjet tre strict me qui-il me permet de vivre, tout en payent me charge e mes assurance, donc pour le moment je suis pas au stade de depose un bilan,car il feut faire attention tout simplement,donc alezzzzz pour le jeune le vieux, lance vous dans l’avventure mes fait attention a bien calcule et vive l’avventure.

  • laurent dit :

    Bravo pour cette annalyse qui en plus s’applique à toutes entreprises quelque soit leur status…

    • Sylvaine Pascual dit :

      Oui, tu as raison, c’est valable pour n’importe quel type d’entreprise. J’avais choisi de m’adresser aux autoentrepreneurs en particulier car ce statut à fait croire au miracle à pas mal de monde;))

  • Bonjour Sylvaine,

    Bravo pour cet article.

    A votre liste j’ajouterais pour développer sur le point d’être monotache, c’est de nier les piliers nécessaires pour assurer la vie d’un activité et notamment le vente et le marketing.

    Vous le dites : créer son (auto-)entreprise par passion sans avoir conscience qu’on est aussi le commercial et qu’il faut savoir se différencier pour être visible et savoir vendre ce qu’on propose en ayant fait un travail sur ses croyances limitantes par rapport à la vente.

    Je pense que le statut d’auto-entrepreneur sans être préparé, organisé avec une stratégie commerciale est comme ceux qui se font faire leur site web par leur voisin sans prévoir de stratégies de visibilité et de conversion : c’est croire en la solution unique et instantanée en omettant l’essentiel.

    Cédric

    • Sylvaine Pascual dit :

      En fait, c’est vrai pour l’auto-entrepreneur comme pour tous les entrepreneurs. Je vois beaucoup de cadres qui veulent s’installer en tant que consultants, avec un projet tout à fait solide, mais une stratégie commerciale peu affûtée, ou encore un vrai dégoût pour l’admin et la compta, bref, il manque une corde indispensable à leur arc;)

  • neo dit :

    Et bien moi je suis plus que sceptique sur votre analyse.

    D’abord vous avez raison sur les motifs d’échec qui sont d’ailleurs valables quelles que soient les entreprises.

    Vous oubliez (comme les pouvoirs politiques d’ailleurs) qu’on peut très bien avoir une auto-entreprise en complément d’une autre activité.
    C’est mon cas, et si j’ai un CA qui me permet de réaliser un bénéfice correspondant à un mois de salaire en plus sur l’année ça me va très bien.

    Oui un statut plus facile créée un nombre d’échec plus important (c’est logique, quoi que se soit à comparer au final avec les autres statuts de l’entreprise individuelle).
    Mais si au final ça permet à certains de réussir ce statut a de la valeur, notamment pour une activité de complément et un tremplin vers le reste. Après ça ne dispense pas d’être bon !

    • Sylvaine Pascual dit :

      Il n’y a aucune critique du statut dans ce billet, c’est une mise en garde contre certaines erreurs ultra classiques qui mènent à l’échec. Je suis tout à fait d’accord avec le fait que ce statut crée de la valeur, d’ailleurs une bonne partie de mes clients créateurs d’entreprise choisissent ce statut.
      Il est en effet possible d’avoir ce statut en parallèle d’une autre activité, ce n’est juste… pas du tout le propos ici.
      Et finalement, nous sommes tout à fait sur la même longueur d’ondes, puisqu’il s’agit bien d’être bon… et donc d’éviter certaines erreurs;))

  • 4h18 dit :

    Un excellent billet à mettre entre toutes les mains. Je ne vois rien à ajouter de plus. Si ce n’est que je vais m’empresser de faire tourner ce billet.

  • OGERET DAVID dit :

    D’accord et pas d’accord avec ce billet. C’est en effet, un excellent message pour la plus grande partie d’entre nous, n’ayant aucune idée de ce qu’est une entreprise quelqu’elle soit. Cependant, ce statut à d’ enormes avantages :
    – Il necessite quasi peu d’engagement financier. Imaginez que tous ceux qui se plantent en AE l’ai fait en SARL ou autres?
    – Il permet à tous un chacun de se lancer! Combien ne peuvent pas le faire, ou abandonnent ou n’osent pas quand il faut engager ses biens, obtenir une aide ou un prêt…

    Personnellement, ayant toujours été à mon compte depuis l’âge de 25 ans (45 ans aujourd’hui), aprés avoir essuyé les souffrances et douleurs d’une entreprise “normales” de 27 salariés, je vous le dis : Vive l’auto-entreprise.
    Pour ma part, tous le monde devrait être en auto-entreprise : Comptabilité simplifié, une seule declaration par an, etc… Faire simple, donc efficace!
    Et puis arretons de fustiger celui qui se plante! Se planter, c’est apprendre, acquerrir de l’expérience. Plantez-vous, certe,pourquoi pas et même tant mieux! mais rebondissez et recommencez!

    • Sylvaine Pascual dit :

      Heu… cet article n’est en rien à charge contre le statut d’auto-entrepreneur, qui a effectivement de nombreux avantages. il a pour objectif de montrer aux auto-entrepreneurs quelques erreurs à éviter.
      Nombreux sont mes clients qui choisissent ce statut pour démarrer et c’est tant mieux. Maintenant, autant leur donner des alternatives à certaines erreurs trop classiques avant qu’ils se jettent tête baissée dedans.

      • Betty dit :

        Une amie parisienne qui était en auto-entrepreneur a quitté ce statut car elle estime que c’est un véritable piège : des cotisation RSI énormes non en relation avec son C.A. (elle fait des audits et a une belle clientèle) etc…
        Mon fils qui a bien du mal à supporter l’autorité et l’absurdité de certains patrons envisage de se mettre à son compte en tant qu’informaticien. Nous avons étudié avant quel serait le statut comptable qui lui conviendrait le mieux et nous avons envisagé la société anonyme simplifiée. Qu’en pensez-vous. Il prendrait une comptable pour l’administratif. J’ai bcp aimé votre site car il met noir sur blanc ce que le statut d’auto-entrepreneur réserve comme pièges.
        Je vous remercie de me donner votre avis.
        Cordialement

        • Bonjour Betty, la question est à poser à un comptable qui sera à même de comprendre les besoins de votre fils et de lui parler du statut le plus adapté. Ceci dit, le statut d’auto-entrepreneur peut être une excellente idée dans certains cas et j’avoue être assez surprise par la mésaventure de votre amie: les cotisations sont bien moindres en AE qu’avec d’autres statuts, il manque peut-être une information:)
          Bonne route à votre fils!

  • baud dit :

    bonjour

    votre billet est trés clair, toutefois il faudrait quand même avertir les auto-entrepreneurs qu’il ne faut pas confondre chiffre d’affaire et bénéfice, qui me semble la clef de la réussite, et permet d’éviter ceraines surprises quand il faut payer les charges.

  • Passiflore dit :

    Mon auto- entreprise fêtera ses 3 ans dans une semaine. Grâce à elle, je gagne de quoi vivre (en bossant 50 ou 60 h/sem !) Mais j’avoue que c’est l’expérience d’une précédente affaire au “réel simplifié” qui m’ a appris à gérer l’équilibre entre production et commercial, entre temps de travail et vie personnelle, ainsi que la différence entre recette et bénéfice.
    Aujourd’hui Mr Hollande envisage de réviser le statut de l’auto-entreprise. S’il m’oblige à basculer vers un autre statut : je boucle tout et cours m’inscrire au pôle emploi ! Car mon activité de fleuriste sur les marchés m’oblige à fermer plusieurs semaines dans l’année, soit à cause du gel, soit à cause des trop fortes chaleurs en été. Dans mon cas, le fait que les cotisations RSI soient fonction des recettes est PRIMORDIAL pour la pérennité de l’entreprise, ainsi que pour ma santé personnelle, car je stresse beaucoup moins que sous un autre statut plus classique.

    • Sylvaine Pascual dit :

      Il est évident q’une limitation dans le temps et l’obligation de bascule vers un autre statut vont poser problème à de nombreux auto-entrepreneurs et que beaucoup d’entre eux seront poussés à fermer boutique. Ironiquement, les premiers concernés seront ceux qui dégagent un chiffre d’affaire.
      Des charges progressives en fonction du chiffre d’affaire, un peu comme les impôts, serait sans doute une réponse adaptée qui permettrait à chaque entrepreneur de se développer – ou pas – à son rythme et en fonction de ses possibilités.

  • Louis dit :

    Bonjour,

    J’ai lu avec grand soin votre article, ainsi que l’ensemble des commentaires.

    Je tiens tout d’abord à vous féliciter pour partager votre vision de l’entrepreneur débutant et le manque de recul évident que beaucoup peuvent avoir, c’est fait avec humour, mais sur des cas qui me semblent tellement réaliste, que vous avez certainement à peine détourner les propos des gens que vous avez rencontrer.

    Ensuite, comme vous je pense que le statut d’auto-entrepreneur possède beaucoup d’aspects positifs qui sont très utiles pour une partie des créateurs, mais que c’est un statut trop limitant pour beaucoup d’autres et qu’il est vrai malheureusement que beaucoup ne prennent pas le temps de la réflexion, avant la création d’un statut qui est presque équivalent à une inscription sur un réseau social (facile et sans conséquence).

    Sauf que les conséquences peuvent être nombreuses et qu’il est à mon sens très important comme vous l’écrivez de penser son projet, pour éviter une plus grande démotivation ou pire une situation financière très délicate.

    • Sylvaine Pascual dit :

      Bonjour Louis,

      Il me semble que tous les statuts ont des avantages et des inconvénients et c’est dans celui d’auto-entrepreneur qu’on trouve le plus de projet peu réfléchis et mal ficelés pour cause d’illusion de facilité pour la raison que vous donnez: l’inscription simple à un réseau social. Avec à la clé, comme vous le soulignez, le risque financier. Et l’idée est bien de penser le projet dans toutes ses dimensions, indépendamment du statut, pour favoriser sa réussite;)

  • stephanie dit :

    Je ne suis pas d’accord, quoiqu’on en dise, où est le risque? même si le projet est mal ficelé au départ, on peut le peaufiner en test réel et profiter de la vraie vie.com et non d’un business plan fumeux auxquels 99% des répondants donnent des réponses totalement fausses.

    Ils ont tous raison d’essayer, ne vous en déplaise.

  • Teddy dit :

    Bonjour, pour ma part cela fait une semaine que j’ai monté mon auto-entreprise (EIRL).
    J’ai fait un beau site, référencé partout, même dans des annuaires, j’ai des prix attractifs, très abordables, des centaines de visites par jour mais quasiment pas de clients.

    Je ne comprends pas exactement pourquoi.
    Cdlt.

    • Sylvaine Pascual dit :

      Bonjour Teddy,
      Il peut y avoir mille raisons à cela;) Faire connaître son entreprise et donner envie aux clients est un processus long et complexe. Une analyse de vos stratégies, de ce qui marche et ne marche pas sur votre site pourrait peut-être aider;)

  • Elie dit :

    Bonjour,

    J’aimerais vous féliciter pour la rédaction de cet article, car il est vraiment bien construit et très instructifs.
    Dans un second temps je pense que votre article n’est pas spécifiquement fait pour les auto-entreprises, mais pour la création de l’entreprise en général et que les 8 points sont applicables à n’importe quel projet.

    Merci
    Elie @

  • anternet dit :

    Je ne connaissait pas ton site, je le mets en favoris

  • Guillaume dit :

    J’ai une amie qui voudrait vendre des objets qu’elle fabrique à sonrhytme, donc peut et n’a pas de compétence informatique. e lui conseillais de passer par les fameux sites d’hébergement internet, mais ce que je ne sais pas c’est si elle doit se déclarer auto entrepreneuse car elle ne sait pas ce qu’elle va vendre (déjà elle achète les matières premières et ne sait pas combien vendre ses objets, elle risque de dépenser plus que de gagner). Et si oui il faut se déclarer combien cela lui en coutera-t-il?
    Merci de vos renseignements.

    • Sylvaine Pascual dit :

      Bonjour Guillaume,
      Je ne fais pas de conseil en ligne par commentaires interposés. Votre amie aurait intérêt à s’adresser à une association d’aide à la création d’entreprise:)

  • Merci beaucoup de ces conseils et ces idées! La planification est primordial au succès d’une entreprise. On peut avoir une bonne idée, mais si on ne sais pas la mettre en marche, cela n’aboutira à rien. Il faut y réfléchir et prévoir tout problème pouvant survenir, surtout en ce qui concerne le financement.

    Thierry

    • Sylvaine Pascual dit :

      Je ne sais pas su on peut tout prévoir, cependant effectivement, mieux vaut anticiper, planifer et élaborer ses stratégies, financières et autres, avant de se retrovuer le bec dans l’eau!

  • Legalin dit :

    Excellent article, une analyse très fine et de très bons conseils.

    Merci

  • Doré dit :

    Très bon article. Je rajouterais également une chose que je vois souvent chez les auto-entrepreneur : ne néglige pas ton identité graphique ou pire ne fait pas ton logo toi-même. On me tend trop souvent des cartes de visite sans logo se ressemblant et venant de la même grande société bien connue sur le web. Mais ce n’est pas parce que l’on est auto-entrepreneur que l’on doit se passer d’un logo. Bien au contraire. Dans la jungle de l’entrepreneuriat il est indispensable de vous démarquer. C’est vrai que beaucoup ont un budget serré, mais il existe des solutions pour avoir un logo pas cher. N’oubliez pas que votre logo vous différencie de vos concurrents et est le premier contact qu’ont les clients avec votre entreprise.

  • Dossier très complet merci. C’est certain que c’est un statut qui facilite considérablement les formalité mais il ne faut pas oublier que les problématiques de création de revenus sont les mêmes que pour une entreprise “normale”

    • Sylvaine Pascual dit :

      Oui, absolument!
      Les problématiques sont d’autant plus les mêmes aujourd’hui que la tendance au tous entrepreneurs pousse de nombreuses personnes à se mettre à leur compte sans véritable réflexion sur ce qu’être entrepreneur signifie, indépendamment du statut choisi.

  • Maya dit :

    Bravo pour cet article !

    Lorsqu’on crée notre propre entreprise il est primordial de savoir ce qu’on sait faire… et pas faire. Il ne faut pas hésiter à se faire aider, voire à déléguer « Tout entrepreneur en herbe devrait s’assurer de pouvoir compter sur des gens de confiance, au plan amical et familial bien sûr, mais aussi professionnel »

  • La création d’entreprise est une très belle chose
    Merci pour les infos et vos astuces
    Super article

  • Guillaume dit :

    Les conseils sont utiles, mais l’espèce de ton didactique condescendant pseudo humoristique de l’article est insupportable.

  • Papounet83 dit :

    Une idée en tête je vais me lancer dans mon auto entreprises,
    Je travaille comme ambulancier mais je ne compte pas m’arrêter maintenant, et c’est clair que je vais faire attention à toute c’est remarques .
    Merci beaucoup pour ces informations .
    Bien évidemment je partage .

  • INS Global dit :

    Au moins 80% des millionnaires sont des autodidactes . Ce qui veut dire qu’ils ont commencé avec rien d’autre que de l’ambition ,de l’énergie, et de la persévérance. Et puisque le succès laisse ses traces , fouillez, cherchez, et imitez ce que vous avez acquis .
    Merci beaucoup pour votre article qui donne bien à réfléchir!!!

  • Merci pour cet article très vrai ! Je n’en peux plus d’entendre mes connaissances me répéter (à tel point que je n’ose plus en parler) que je dois absolument prendre le statut d’AE et me regarder comme une naïve mal renseigner quand je réponds que je pense plutôt m’orienter vers une société… (c’est pas comme si j’étais juriste après tout).
    Et merci pour ce blog très intéressant ^^

    • Effectivement, l’auto-entrepreneur est loin d’être le seul statut possible et dans un certain nombre de cas de création d’entreprise, il est même une erreur stratégique (par exemple lorsqu’on a des charges élevées). Longue vie à votre entreprise!

  • Arneau dit :

    Très bon article, bien qu’il date un peu. La technologie a évolué, faire un site est désormais plus simple, de nouveaux outils simplifient la vie des autoentrepreneurs qui veulent le réaliser eux même. Il faut bien se poser la question de “pourquoi” on veut un site Internet, et “comment” on le réalise.

    • Les outils sont plus simples en effet, ainsi les templates wordpress peuvent permettre de réaliser assez facilement un site attrayant, cependant il n’en reste pas moins que la réalisation de site intelligente, c’est à dire qui a réfléchi à son webmarketing, est aujourd’hui encore plus qu’il y a deux ou trois ans un vrai métier.

  • Marc dit :

    Merci pour ton article qui m’est vraiment indispensable!

  • Pascal dit :

    Bravo pour ce billet fort complet mais il y a des nuances à mon avis importantes à souligner.
    D’abord, le statut de l’AE est idéal pour démarrer, quelque soit l’activité, c’est mon point de vue, pourquoi?
    Tout simplement par le montant des charges proportionnelles au CA, c’est pas plus compliqué que ca.
    Dans le monde actuel, deux nerfs de la guerre, l’argent pour démarrer et la stratégie commerciale pour avoir des clients, si il manque l’un ou l’autre, c’est cuit.
    Maintenant, le bilan prévisionnel tellement plébiscité, ça me fait bien rigoler…
    Dans la conjoncture actuelle ou tout bouge, tout change y compris les mentalités, comment faire pour avoir ce type de document fiable???
    Tous ceux que j’ai vu se basent finalement sur des moyennes de la profession sans forcement tenir compte du contexte de chaque société (ancienneté, notoriété etc…).
    Finalement, quand on atteint 25% de ce que l’on a prévu, on est content! Mais c’est pas du boulot.
    Pour le site Internet, faut partir du principe que l’AE est une petite structure avec généralement peu de moyen, je pense qu’il est inutile d’avoir un site internet fait par un pro avec forcement un cout prohibitif pour un jeune entrepreneur pour avoir un retour somme toute très moyen.
    D’ailleurs, un billet ci-dessus mentionnait le cas.
    Il existe des CMS qui font ca très bien, pour démarrer et faire connaitre l’entreprise, on peut le faire soit même et ca coute rien. Lorsque l’entreprise grandie et devient prospère, alors on peut envisager un site beaucoup plus Pro.
    Pour le référencement, Google à bloquer pas mal de truc que l’on pouvait faire avant, un seul moyen aujourd’hui pour être en haut de l’affiche de suite, payer Google à coup de clic. faut pas se leurrer, Google est pas philanthrope…
    Le référencement naturel fonctionne mais c’est trop long et le temps est l’ennemi de l’entrepreneur.

    A titre Perso, j’ai créé en 1999 en SARL d’informatique pro que j’ai revendu en 2004 après le crack des bulles internet qui ont fait plonger le marché, j’ai vendu au bon moment.
    Aujourd’hui, salarié par ailleurs et comme beaucoup, cherche à arrondir mes fins de mois en plus de mon job, j’hésite à repartir dans le créneau qui resterait exclusivement réservé aux particuliers car pas assez de temps dispo pour m’occuper des entreprises et remise de 50% pour les particuliers dans le cadre du SAP.
    La Concurrence est tellement féroce entre ceux qui bossent au black, les autoentrepreneurs qui bossent pour rien et boucle rapidement car ils confondent CA et bénéfice… bref, pas simple dans ce secteur.

    • Pascal,
      L’auto-entrepreneur n’est pas une bonne solution pour les entreprises qui ont des charges élevées, puisqu’il n’y a pas de déduction possible et que les prélèvements seront calculés sur le CA. Un entrepreneur qui fait 20€ de marge sur 100€ de CA ne gagnera quasiment rien avec ce système. La question du statut gagne à être vue avec un spécialiste ou un expert comptable.
      Concernant les sites, il existe plusieurs moyens de faire des sites très propres à coût réduit. Ce que je soulignais, c’est le fait de faire faire son site par quelqu’un qui ne s’y connait pas tant que ça et qui n’aura pas le temps – ni l’envie – de mettre ses mimines dedans par la suite. IL est possible aussi de tout faire par soi-même, mais ce n’est pas forcément du goût de tous les entrepreneurs que de passer du temps à gérer un site et à travailler sa visibilité.
      Concernant les bilans prévisionnels et business plans, je suis assez d’accord avec vous, il ne sont pas souvent le reflet de grand chose. Ceci dit, avoir des ordres de grandeurs précis en tête en termes de chiffre d’affaire, de charges etc. est essentiel pour pouvoir vivre d’une petite entreprise;)

  • RADO dit :

    Pour réussir indépendamment,il faut bien faire confiance en soi même et avoir une bonne étude de marché

  • Un billet très complet et très intéressant. Effectivement même s’il est très facile de devenir auto entrepreneur il est nécessaire de structurer un maximum son projet. J’ai beaucoup aimé la partie de l’article sur le fait de réaliser son site internet par le biais d’un amateur. Beaucoup d’auto entrepreneurs font des économies sur ce poste alors qu’un site internet est un élément important dans le développement de son entreprise aujourd’hui.

  • Catherine dit :

    Merci pour votre articles! On fait trop souvent miroiter sur les sites qu’il est facile de devenir auto entrepreneur… Je tente de m’informer le plus possible sur comment devenir auto entrepreneur avant de me lancer moi-même dans l’aventure! Vos trucs vont certainement m’aider à éviter des pièges! Je suis contente de savoir que vous offrez du coaching… j’aurai peut-être recours à vos services le moment venu.

  • flo dit :

    pourquoi faire un article au second degré au lieux d’expliquer clairement comment réussir? j’ai passé 10 minutes à lire les 3 conseils, que vous donnez cachés sous une tonne de formules inutiles…

  • flo dit :

    Et puis si il y à beaucoup d’inactivité au niveaux du statut AE c’est car les autres statuts sont imposable même si le chiffre d’affaire est de 0.00 Euros.

    Il est toujours bon pour un CHOMEUR d’avoir un statut AE déjà établie au cas ou une petite rentré d’argent pointerai le bout de son nez…

  • Davis dit :

    Le point n°8 me parle vraiment beaucoup. Peu de gens connaissent la différence et pourtant ils se lancent dans la création de site sans pour autant mettre un peu du leur pour être présent correctement sur internet. A part ça, l’article est super. Le titre m’a tout de suite accroché !

  • philippe dit :

    J’ai lu avec attention ce billet, et j’ai bien aimé le second degré. Les points 7 et 8 ne parlent pas assez aux futurs prétendants artisans, pourquoi le web alors que la présence dans les pages jaunes et la publicité locale sont également à bannir. L’étude de marché n’est pas utile non plus car savoir si des clients potentiels existent ne fait que ralentir son inscription au CFE, faire du bon travail entrave fortement le bouche à oreille, relancer les devis (quand on en fait) est une pure perte de temps et enfin ne jamais aller chez les gens qui vous attendent est un signe naturel de suractivité et là il ne faut surtout pas embaucher quelqu’un.
    Nonobstant ,pour le coup ” du chariot mis avant les boeufs” , ça ne veut rien dire , c’est peut-être la charrue avant les boeufs, enfin je dis ça je dis rien.

  • Marie-claire dit :

    Je viens dire un grand merci car ça y est je suis passée pro, ce qui fait de moi aujourd’hui une « artisan » !! C’est un peu grâce à tous ces conseils et ces règles que j’ai osé me lancer même si le processus a été long !
    Merci merci !beaucoup !

  • Hamza dit :

    Très bon article, il me permet d’enlever les ambiguïtés sur ce sujet.

  • Pedro dit :

    Plein de conseils de bon sens. Mais ce n’est pas tout de donner des conseils, il faut savoir faire passer le message efficacement. Quelle entreprise peut se permettre de se moquer de ses prospects en les traitant ni plus ni moins de benêts naïfs ? Je n’en connais pas.

    • Hmmm… je ne crois pas avoir jamais traité qui que ce soit de “benêt naïf”. Il s’agit là d’un florilège des erreurs classiques et de sensibiliser en choisissant d’en rire ensemble: qui a monté une entreprise sans faire aucune erreur? Le résultat? Et je me permets volontiers d’en rire avec mes lecteurs, car ça m’attire une clientèle joyeuse, entreprenante et capable de recul sur elle-même et d’auto-dérision, c’est un régal de travailler avec elle;)

  • Johan dit :

    Ce soir je me retrouve à taper sur google un truc du genre “que faire quand son auto entreprise ne marche pas”, je tombe sur votre article…et là je me rends compte que je suis dans quasiment tous les points hahaha !! Bon sauf quelques uns comme les 2,3 et 7, car j’ai lancé une marque de mode il y a quelques temps avec le statut d’auto-entrepreneur tout en travaillant à côté. Donc j’essaie bien d’être sur tous les fronts mais c’est plutôt compliqué et la marque ne “décolle” pas du tout.

    Mais alors quand je lis votre billet (que je trouve vraiment plus qu’ intéressant et très utile) et tous les commentaires qui disent en quelque sorte “si tu ne suis pas tout ces points tu vas droit à l’échec”, je n’ai qu’une envie c’est de tout arrêter !!! Là tout de suite !!!

    Ou alors je me fis à l’unique commentaire que je trouve au final “positif” qui dit globalement que tout simplement quoi qu’il se passe, ne JAMAIS abandonner.
    Ambition, énergie, persévérance sont-ils les maitres mots au final ? Hmmm……?

    Je regrette quand même de ne pas voir plus de commentaires du genre “mais oui toutes ces erreurs sont normales, ouiii normales ! Car ce sont des erreurs que tout le monde fait !” ; bon en tout cas je suis d’accord…mieux vaut anticiper, planifier et élaborer ses stratégies 🙂 c’est toujours mieux quand même 🙂 !

    Merci en tout cas pour votre article qui fait bien réfléchir !

    • Bonjour Johan,
      Si j’ai écrit cet article de cette manière, c’est bien parce que ces erreurs sont classiques, courantes et nombreux sont ceux qui sont passé par là (d’ailleurs moi-même…;)). Et je ne crois pas qu’il y ait d’erreur fatale, toutes ces facettes des plantages possibles sont recadrables, réparables, la pire erreur étant sans doute de persister sans changer une ou deux stratégies par ci par là. Donc les maîtres mots sont certainement ambition, énergie, persévérance… et adaptabilité!

      Dans votre cas, c’est vrai que se lancer en travaillant à côté est parfois très prenant et parce qu’il faut bien faire des choix, c’est le revenu annexe – donc l’auto-entreprise – qui perd la priorité. Alors courage Johan, si vous vous êtes reconnu dans une ou deux de ces erreurs possibles, c’est plutôt bonne nouvelle: vous avez des options plutôt que de jeter l’éponge:)

  • Merci pour le ton décalé de ce billet qui m’a beaucoup amusée 🙂
    Je m’empresse de le partager auprès de certains de mes stagiaires qui souhaitent créer leur entreprise.

  • Michel dit :

    J’envisage de me mettre en auto entrepreneur, je fais du coaching par téléphone, bien spécifique ( très peu d’offre), et une grosse demande, j’ai déjà démarché plein de client potentiel, mon site sur internet est en préparation.
    Le hic est que je ne suis pas trop dossiers et papiers à remplir, trier. vais je crouler sous la paprasse en étant auto entrepreneur ?
    D’autre par j’ai 55 ans et n’ai pas travailler pendant plus de 15 ans et donc pas beaucoup de retraite.
    En envisageant que mon statut d’auto entrepreneur marche du tonnerre, vais je avoir une meilleure retraite ? comme il s’agit de coaching par téléphone j’envisage de continuer jusque 70 ans ou plus sans demander ma retraite. Es ce possible.
    Mille merci à vous et de vos avis éclairé.
    (j’ai bien noté qu’en auto entrepreneur je ne dois pas dépasser un CA de 32.000 euros par an)
    Michel

  • Merci pour les conseils, je viens de ma lancer en AE pour faire du conseils au entrepreneur après avoir gérer une SAS pendant 3 ans. Avec du recul penses-tu que les 8 points sont toujours d’actualité ?

  • Ludovic Debay dit :

    Bonjour j’aimerais me lancer dans le service à la personne qui consisterait à faire du nettoyage de sépulture sur un rayon de 50km j’aimerais savoir quelle statut prendre et quel serai les pièges à éviter. Et comment me faire connaître

    • Bonjour Ludovic,
      Pour choisir un statut, il est important de prendre conseil auprès d’un comptable qui saura vous expliquer les avantages et inconvénients des différents statuts selon votre situation et vous aidera à faire un choix pertinent.
      Concernant les pièges, j’en avais listé quelques uns dans ce billet: Les pièges à éviter
      Pour finir, se faire connaître est un élément crucial de la démarche entrepreneuriale, qui peut passer par l’apprentissage du marketing et de la communication ou par faire appel à un professionnel qui le fera pour vous;)
      Je vous souhaite plein de satisfactions et de plaisir dans votre projet!

  • chevallier dit :

    Bonjour, je suis d’accord avec Sylvaine, il est important de prendre conseil avec un comptable, expert comptable, ou avocat d’affaire. Le plus important et d’avoir confiance en la personne et que cette personne prenne le temps de vous écouter, et vous donne tous les éléments en mains, pour bien choisir votre statut. Il n’y a pas de bon ou mauvais statut, il faut juste choisir le bon ! Lorsque vous aurez choisi votre statut, vous aurez à passer une annonce légale, il existe des prix très différents en fonction des journaux.
    Je souhaite à tous les entrepreneurs, une belle réusssite.
    #suivezvosreves #entrepreneurs

  • Guillaume dit :

    Ajoutons également à ces vérités, l’arnaque à la parution dans les pages jaunes qui apportent du SPAM & des demandes de partenariat (un bon point, tout de même, l’expresso était très bon!) sans la moindre nouvelle après le rendez-vous dans un centre d’affaires entre Rennes & Cesson-Sévigné. Reste le contrat tripartite pour avoir une sécurité (salaire & assurance) grâce à la coopérative, donc à l’abri des ennuis en cas d’erreurs administratives ou accidents sur le lieu de travail.

    • Bonjour Guillaume,
      Des arnaques malheureusement, il en existe plein, on pourrait ajouter par exemple le faux référencement, les promesses de première page Google pour 49,90€ etc.
      Inversement, des systèmes pour se protéger, il en existe aussi et tant mieux! Longue vie à votre entreprise;)

  • Ben dit :

    Je vous rejoins complètement. La facilité à accéder au statut d’auto entrepreneur ne doit pas être confondu avec facilité à créer une entreprise. Très bon article, très concret.

  • Cattan-Rochat Magali dit :

    Bonjour,
    Un billet certes clair, mais un tantinet déprimant ! Je vous partage que j’ai ressenti une certaine gêne à le lire, malgré la clairvoyance et l’aspect concret des conseils donnés. Car si le catalogue d’écueil à éviter est utile, ce billet ressemble dans le ton à un article classique de presse écrite actuelle, bien négativement “punchliné”. La présentation “à charge” m’interroge sur une posture catégorique vis à vis des personnes qui s’intéressent à la question. Cette sensibilité à la formulation positive est sûrement mon talon d’Achille 😉
    Bien à vous,
    Magali Cattan
    Coach certifiée ICF
    Juriste reconvertie 😉
    Autoentrepreneuse sur le point de changer de statut pour dépassement des seuils de CA 😉

  • Magali Cattan dit :

    Bonjour Sylvaine,

    C’est bien possible 🙂 Intéressant.

    Tout comme “c’est vrai que” les coachs ont parfois du mal avec le désaccord 😉 et c’est pour ça qu’ils communiquent dessus : “Oser le désaccord: quand le bourre-pif devient collaboratif !”

    N’y voyez aucune ironie, ce n’est pas dans mon logiciel 😉

    Cela dit, je trouve vos articles riches et passionnants et votre côté confrontant rafraichissant et bienvenu.
    Cordialement,

    Magali

    • Vous avez raison, certains (coachs ou pas d’ailleurs) ont du mal avec le désaccord et ça donne parfois des impasses dans lesquelles on est censé ne pas faire de vagues et accepter (faussement, du coup) toutes les opinions, dans une soit disant “absence de jugement” qui pousse au paradoxe d’Abilène, entre autres!

  • Bonjour,

    Vous avez totalement raison ! Une entreprise ne doit pas se faire tout seul ! Cest un travail d’equipe.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *