L'ailleurs de la semaine

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Sylvaine Pascual – Publié dans Nourritures intellectuelles

 

Vie professionnelle, bien-être, émotions et confiance en soi sont au menu de notre vagabondage hebdomadaire. Bonne lecture!

 

brèves du stress-045.jpgAyant cette semaine été prise d’une flemmingite procrastinative fulgurante, qui est une forme de procrastination insurmontable mais sans culpabilisation aucune, l’habituel article du mercredi a sauté et les liens de la semaine, que je vous livre le vendredi, débarquent prématurément. Bousculons nos habitudes!

 

 

Vie professionnelle et handicap

 

C’était ces jours-ci la semaine du handicap, avec beaucoup d’actions menées pour favoriser le recrutement des handicapés (dont le taux de chômage est à 20%, contre 9% pour le reste de la population) et aussi beaucoup de blabla bienpensant, comme c’est souvent le cas lorsqu’on aborde ce type de sujet. Des pistes ont été explorées, comme favoriser le télétravail, qui me laisse perplexe car si, d’un côté il est une solution évidente en particulier pour ceux à mobilité réduite, il est aussi un moyen pratique de continuer à confiner les handicapés dans un espace restreint, là où on ne les voit pas, où on ne les cotoie pas, où ils ne risquent pas de renvoyer leurs propres angoisses au commun des mortels.

Il reste tellement de freins qui sont autant d’idées reçues sur l’emploi des handicapés, et entre autres ceux liés au coût et à la “baisse de performance”. Voici l’exemple intéressant dune SSII adaptée (qui emploie donc 80% d’handicapés), dont les techniciens interviennent sur site, ce qui signifie que les salariés handicapés ne restent pas confinés entre eux et évoluent dans un environnement de travail commun à tous. C’est l’occasion de réfléchir à cette autre forme de discrimination, à ce qui nous empêche, collectivement et individuellement, d’accueillir certaines différences.

Coup de projecteur sur la première SSII adaptée

 

 

Humour, bien-être et durée de vie

 

J’ai déjà vanté à deux reprises les mérites du rire et de la rigologie et aujourd’hui c’est sur l’humour que je vous propose de nous pencher, car il a lui aussi des tas de vertus et en particulier celle d’allonger la durée de la vie. Et c’est une bonne nouvelle, car c’est quand même plus fun que de s’efforcer de respecter tout un tas de règles rigides et pisse-vinaigre sur l’alimentation, l’hygiène de vie et autres;) Je reviendrai sans doute sur le sujet prochainement, car au delà du bénéfice évoqué dans cet article, l’humour est aussi un vecteur formidable de bien-être.

Le sens de l’humour améliore l’espérance de vie


 

Emotions

 

Voici un article qui me laisse totalement perplexe, avec des questions plein la tête. Des chercheurs ont mis au point un moyen de contrôler son cerveau et l’activité qui s’y déroule. Ils ont ainsi découvert qu’on peut minimiser ses émotions négatives à partir de l’observation par scanner d’une zone particulière du cerveau.

A l’évidence, ce pourrait être considéré comme une découverte majeure pour la gestion des émotions et du stress. Cependant, je me demande dans quelle mesure c’est une bonne chose que de diminuer artificiellement une fonction naturelle dont l’intention est positive et protectrice. Car alors nul besoin de mettre en place des changements pour assainir l’environnement et les événements stressants, il suffira de contrôler les émotions qu’ils suscitent. Au risque de nous transformer en machines? Qu’en pensez-vous?

Contrôler son cerveau

 

 

Confiance en soi

 

La vidéo de la semaine est une interview de Martine Teillac, que, vous l’aurez compris, j’apprécie énormément, et concerne la confiance en soi. Elle l’envisage sous trois aspects que je travaille en coaching avec mes clients: le discours intérieur, construire sa propre échelle de valeur et le passage à l’action accompagné de l’évaluation des talents mis en oeuvre sont trois piliers de la valorisation!

 

 

 

 

Voir aussi

 

Les dossiers d’Ithaque: Bien-être et estime de soi

Les dossiers d’Ithaque: C’est quoi le coaching?

Les dossiers d’Ithaque: Comprendre les émotions

 

 

Aller plus loin

 

Pour construire une vie personnelle et professionnelle cohérente avec vos valeurs, vos aspirations et votre idée du bien-être; pensez au développement personnel. Pour tous renseignements, contactez Sylvaine Pascual au 01 39 54 77 32

 

 

1 Comment

  • Kuro dit :

    Sur l’article “Emotion”, j’avoue avoir été attérée par l’information mais fort heureusement soulagée par la réaction d’Ithaque.

    Alors comme ça on pourrait m’éviter le stress et les sensations négatives ? Génial non ? Travaillez sereinement, tout vivre sereinement et ne plus jamais avoir de noeud au cerveau …

    Non, ce n’est pas génial ? En effet, vous êtes stressé parce que votre boulot ne vous convient plus ou que vous en fait trop. Si vous tirez sur la corde, il y des signes avant-coureur comme des douleurs qui deviennent physique, une fatigue puis une déprime quand ce n’est pas la dépression. Donc, on pourrait maintenant retirer la dépression ou la déprime ? Que du bonheur alors ? Et bien non, quand la fatigue et les douleurs physiques seront là, il sera trop tard.

    Et comme le dit Ithaque, on en oublie la cause du stress en effacant l’effet. Il sera bien trop tard pour soigner une fatigue chronique parce qu’on aura gommé un stress.

    En conclusion, c’est effacer l’intelligence de notre corps à réagir et à nous parler, à nous prévenir, à nous informer. Et c’est se déculpabiliser de tout, ne plus penser aux causes de ce stress et juste effacer les effets. C’est un peu comme l’ignorance des enfants non ? L’insouciance. Et il faut dire merci la science ?

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