Bien-être: dé-con-nec-ter!

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Sylvaine Pascual – Publié dans Bien-être et estime de soi  /  Relations saines

 

Entre Internet et téléphone, sommes-nous trop connectés? Pour certains d’entre nous, ça ne fait aucun doute. Et comme toujours, l’idée consiste à trouver son propre équilibre… et à savoir déconnecter.

 

 

deconnecter 2

 

Ultra connectés

 

L’info en intra-veineuse, accros aux réseaux sociaux, joignables, dérangeables, interrompables*, géolocalisables en permanence,corvéables à merci à force d’être disponibles, avec des horaires d’ouverture simples et compréhensibles par tous: 24/24, 7/7. Les nouvelles technologies, si utiles pour bien des raisons, nous ont poussés à vendre les derniers retranchements de notre liberté contre une visibilité, une présence, une joignabilité qui flatte l’égo, propulsé au rang de rouage indispensable d’un collectif bien huilé, mais qui tient surtout de la servitude volontaire.

 

Pas une conversation, pas un dîner  qui ne soit interrompu par tweets et sms, pas une rencontre ou un événement qui ne soit immortalisé par une image sitôt diffusée sur Internet, pas une journée sans vérifier ses mails, son nombre d’amis ou de followers… Jusqu’à l’écoeurement?

 

Pas forcément, car tous ces moyens d’échanger et de partager des informations, qu’elles soient personnelles ou professionnelles, ne sont pas que des nourritures à égo, ce sont aussi une façon comme une autre de participer à la satisfaction de ses besoins d’appartenance, de reconaissance etc.

 

Le problème, c’est évidemmment l’excès. Car nous parvenons de moins en moins à nous déconnecter, littéralement, à éteindre nos ordinateurs ou nos téléphones, ne serait-ce que quelques minutes.

Alors imaginez, un week end ou des vacances?

 

Et le prix à payer, c’est un stress supplémentaire. A ne jamais déconnecter au sens propre, nous ne déconnectons pas au sens figuré. Emportés à haut débit dans les tourbillons de l’information, constamment sollicités, nous avons du mal à différencier le réellement urgent de ce qui peut attendre. Nous vivons en temps réel, pour ainsi dire, et finissons harcelés sans cesse par le boulot, la famille, les amis et aussi les sus-mentionnés followers et amis virtuels et autres flux d’information.

 

 

Besoin de déconnexion

 

Et pourtant, nous avons besoin de déconnecter dans tous les sens du terme pour prendre un moment pour nous, éventuellement loin de tout, de façon à recharger nos batteries en glandouillant, en rêvassant ou en ayant toutes sortes d’activités sans sollicitation externe. Ou encore pour parvenir à nous concentrer, à réfléchir, à laisser libre cours à la créativité à résoudre un problème etc.

 

 

Mini coaching: déconnecter!

 

 

Il y a deux aspects à prendre en compte dans le besoin de déconnecter.

Il y a tout d’abord le besoin de se ressourcer, d’échapper, de temps en temps, à la fois aux autres et au rythme effrené que nous nous imposons à nous-mêmes.

Il y a ensuite des situations qui nécessitent une disponibilité réelle totale et donc une déconnexion du virtuel. On pense tout de suite à des entretiens professionnels, des réunions, mais il peut aussi s’agir d’être 100% à l’écoute d’un proche qui en a besoin, par exemple. Or, de plus en plus souvent, des confidences ou une conversation importante peuvent être interrompues par une sonnerie inopportune, ce qui évidemment a un impact un brin négatif sur le relation, sur la confiance mutuelle, le sentiment d’intérêt et donc de reconnaissance. Il s’agit donc surtout de savoir identifier ces situations.

 

En bref, nous avons besoin de passer du temps seuls avec nous-mêmes, seuls avec d’autres, parfois.

 

Et vous, parvenez-vous à déconnecter complètement de temps à autre?

Comment vous y prenez-vous: combien de temps, à quelle fréquence?

Que faites-vous lorsque vous éteignez ordinateurs et téléphones portables?

Comment vous sentez-vous?

 

A ceux qui n’éteignent jamais au moins leur téléphone portable:

Qu’est-ce qui vous en empêche?

De quoi avez-vous besoin pour déconnecter de temps en temps?

Si vous déconnectez totalement pendant 1h, 1 jour, 1 week end, comment vous sentez-vous?

 

 

 

*Ceux d’entre vous qui ont l’habitude de me lire savent que les créations linguistiques les plus improbables ou les plus inesthétiques ne me font pas peur;)

 

 

Voir aussi

 

Les besoins à combler

Répondre à son besoin d’appartenance sociale

Stress: et si on arrêtait de lutter contre?

Stress: la coexistence pacifique

Résolution de problèmes: l’orientation solutions

Répondre au besoin de reconnaissance

Corvéable à merci: les limites de la flexibilité

Faire quelque chose pour soi: parce que nous le valons tous!

Les vertus insoupçonnées de la rêverie

Apologie de la glandouille

Compétences relationnelles (2): l’écoute active

 

 

Aller plus loin

 

Pour construire la vie que vous voulez, loin du conformisme et en accord avec vos valeurs, vos aspirations, pensez au développement personnel et au coaching. Pour tous renseignements, contactez Sylvaine Pascual au 01 39 54 77 32

 

 

 

 

 

4 Comments

  • Brice dit :

    Complètement d’accord avec cet article. Chaque semaine, tous les mardis soirs, j’ai “rendez-vous avec moi-même” pour flaner, regarder l’eau qui coule sous les ponts et laisser tranquillement dériver mes pensées… 😉

    Je pense que déconnecter c’est aussi le moyen de connecter avec autre chose… La rencontre, la découverte, l’inattendu : http://www.lapenseemultiple.fr/ou/jaurais-pas-du-secher-lecole-buissonniere/

    Bravo pour ce post, et à bientôt ! 🙂

  • Béatrice dit :

      *Ceux d’entre vous qui ont l’habitude de me lire savent que les créations linguistiques les plus improbables ou les plus inesthétiques ne me font pas peur;)

    Sylvaine, ne t’arrête surtout pas! Tu sais combien l’humour agit comme un merveilleux levier….

     

  • Pierrix dit :

    C’est vrai que c’est un chouette article qui est presque rassurant. Je déconnecte tous les we en allant faire de la voile. Pas de gsm, pas de net, juste le voilier et moi et bien sûr, parfois, qques potes. Quant à ceux qui ne me suivent pas en mer, combien de reproches… mais t’étais pas là ce we, on t’a appelé, ou encore: tu lis pas tes mails ou quoi… et alors, t’es sur FB et tu mets pas tes photos de we… et quand je leur dis que je me retrouve, c’est … ouais… Quant aux photos, j’essaie de leur expliquer qu’ils vaut mieux vivre pleinement plutôt que par procuration… et ils me répondent également… bof.. 

    Merci donc pour cette démonstration.

  • Cet billet est passionnant et je viens d’ailleurs le partager à une consoeur qui est d’accord avec vous et je suis certaine qu’elle m’en sera reconnaissante. Merci pour ce blog et le temps pour partager ces idées. Je serais reconnaissante d’avoir l’opportunité de lire vos articles à ce sujet dans les prochaines semaines. Ca m’est très précieux ! 1000 mercis !

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