Optimisme et confiance, piliers de la collaboration

Sylvaine Pascual – Publié dans: l’actualité d’Ithaque

 

 

 

La seconde Nuit de l’optimisme aura lieu mardi 10 février et sera consacrée à la confiance en entreprise. Un beau thème qui pourrait donner envie aux entreprises de se retrousser les manches et de s’y mettre, à la confiance génératrice de collaboration et de performance collective. L’occasion pour moi de vous proposer un #livetweet de la soirée et une interview de l’organisatrice sur la place et le rôle de la confiance dans nos organisations.

 

 

 

Seconde nuit de l'optimisme sous le signe de la confiance en entreprise

 

 

 

La confiance en entreprise; du pourquoi au comment

 

Les discours managériaux s’accordent aujourd’hui sur un point: celui de la confiance, facteur de bien-être, condition indispensable de la collaboration et de la performance individuelle et collective. Dont acte, tout le monde s’accorde, c’est merveilleux. Mais quand il s’agit de passer aux mesures concrètes, au comment, ça coince assez vite. Faire confiance oui, alléger le reporting et le contrôle, et puis quoi encore!

 

On trouve quelques pistes juste effleurées du bout du clavier comme dans cet article des Echos datant de 2012: qui parle d’estime de soi, d’authenticité, signes de reconnaissance. Ou dans celui-ci, lucide, d’Eric Albert: il y est question de risque, d’inconfort et d’acceptation de la dépendance mutuelle, de diffusion par le haut. Bertrand Duperrin, quant à lui, évoque l’envie, l’exemplarité et le fait de faire confiance avant de l’attendre d’autrui. C’est déjà ça, comme dirait Souchon. Mais ça ne fait pas beaucoup avancer le schmilblick managérial qui veut bien faire mais freine des quatre fers dès lors qu’il s’agit d’agir.

 

C’est pour cela que je suis ravie que la seconde Nuit de l’optimisme soit placée sous le signe de la confiance, moteur et composante de l’optimisme et des conditions de la confiance en entreprise. La première Nuit de l’optimisme m’avait particulièrement plu par son organisation innovante et participative, aussi je suis assez impatiente à l’idée de voir les pistes de réflexion et d’action qui vont se dégager de cette seconde édition, sur un sujet qui fait couler beaucoup d’encre mais pas beaucoup d’eau sous les ponts! Je vous propose donc de retrouver l’organisatrice Christine Cayré, qui, vous allez le voir, est plus optimiste que moi^^

 

 

 

Interview de Christine Cayré, organisatrice de la nuit de l'optimismePourquoi avoir choisi ce thème pour la 2ème nuit de l’optimisme? Confiance et optimisme font-ils bon ménage?

En animant des ateliers participatifs chez mes clients où cette notion revenait  comme un leimotiv,  en assistant à des conférences,  en lisant, en glanant des inspirations,  l’envie de creuser le sujet de la  confiance comme un des moteurs de l’optimisme a fini par s’imposer à moi.  J’ai partagé cette idée avec plusieurs personnes (la plupart d’entre elles font partie de l’équipe qui organise et anime l’événement) et elles m’ont aidé à l’approfondir pour nourrir la construction de la deuxième Nuit de l’optimisme. Ensemble, nous avons imaginé des exercices et des expériences fondées sur la confiance, tout au long de la soirée.

 

 

En quoi optimisme et confiance s’articulent-ils dans nos vies professionnelles? 

Confiance et optimisme se nourrissent mutuellement et  nous donnent du ressort. En ces temps troublés, je pense que nous devons particulièrement être vigilants à relier les  notions d’optimisme et de confiance  avec celle de responsabilité.  Le bénéfice de cette équation c’est de nous autoriser à agir concrètement pour changer la donne. Certains le font déjà et bousculent les modèles en vigueur, qui pour libérer son entreprise, qui pour favoriser le bien vivre ensemble dans son organisation, qui pour redonner du sens au travail. Les initiatives fleurissent et elles sont les marqueurs d’un besoin profond  de reprendre la main.

 

 

Quelle place pour la confiance dans la collaboration?

Il me semble que la confiance est un prérequis de la collaboration. C’est parce que nous acceptons de considérer à priori toutes les propositions comme valables que nous favorisons la possibilité d’élaborer des projets encore plus riches que si nous les menions seuls. En renonçant à tout contrôler  nous créons les conditions de l’émergence de nouvelles idées.  Le partage de nos intelligences,  de nos ressentis et de nos expériences nous permet aussi de prendre conscience de nos intérêts communs et in fine, d’en prendre soin avec plus d’engagement.

Dans les entreprises, c’est particulièrement pertinent et elles sont de plus en plus nombreuses à le mettre en actes comme en témoigne cette publication:

 

 

 

 

Quels sont vos objectifs, vous attentes, vos espoirs en organisant cette deuxième Nuit de l’optimisme?

A l’instar de la première édition, cet événement est conçu  pour que nous repartions dans nos entreprises et dans nos vies avec un supplément d’envie. Envie de retrouver du sens dans ce que nous faisons, envie de dire stop à des situations qui génèrent de la souffrance, envie (re)mettre en lumière ce qui fait notre force, individuellement et collectivement.

Nous sommes submergés par les constats, beaucoup sont pertinents et nécessaires mais ils sont pesants aussi parfois. Et on fait quoi ensuite ? Ce que nous espérons, c’est que cet événement donne envie de se mettre en mouvement, encourage les participants à continuer leurs actions pour donner plus de place à la confiance et à l’optimisme dans leurs organisations.

 

 

Journalistes, musiciens, philosophes, coachs, dessinateurs, conférenciers, psychologues, chefs d’entreprise, les intervenants de cette deuxième nuit viennent d’horizon très divers. Pourquoi ce choix ?

L’idée est de favoriser la diversité des points de vue sur les sujets abordés.  Les intervenants et les animateurs ont en commun  d’être des personnes qui mettent leurs convictions humanistes en actes, ce qui est  déterminant.  Le renforcement positif des entreprises et des organisations est un sujet qu’ils prennent très au sérieux …mais sans se prendre au sérieux. Et là justement, Eric Grelet  dessinateur humoristique et  Vincent Avanzi poète, veilleront au grain..

 

 

Un atelier créatif (et participatif) précèdera et nourrira la table ronde: qu’est-ce qui vous motive à proposer un format est assez différent des colloques/conférences habituels?

L’esprit de la nuit de l’optimisme c’est vraiment de favoriser l’horizontalité. Pour que la matière produite  le soit collectivement.  Nous avons demandé aux intervenants pour prendre part aux ateliers de co-création, participants parmi les participants. Ils seront tous là.

Cette construction plutôt innovante ressemble à un défi notamment pour Sophie Peters* qui relaiera les propositions du collectif aux intervenants de la table ronde mais Sophie l’a tout de suite accepté. Je lui fais confiance comme je fais confiance au collectif et à  son intelligence.

 

 

 

Pour la deuxième année consécutive, Christine Cayré a eu la gentillesse de m’inviter à cette soirée, ce sera bien entendu l’occasion d’un #livetweet à suivre dès 16h30 le mardi 10 février, sur mon compte Twitter @SylvainePascual.

C’est aussi l’occasion de nous y rencontrer, n’hésitez pas à venir me voir^^

 

 

 

Seconde Nuit de l'optimisme

 

 

 

*Sophie Peters est éditorialiste au Monde et à la Tribune sur des thématiques professionnelles. Psychanalyste et journaliste, elle propose des articles remarquables d’intelligence, de pertinence et d’humanité sur le management et la qualité de vie au travail dans Mieux dans mon job. Elle est l’une de mes très rares lectures régulières. Ndlr.

 

 

 

Date : mardi 10 février 2015
Lieu :
Cité universitaire internationale – 17 Boulevard Jourdan – 75014 Paris

Programme : La confiance, moteur et composante de l’optimisme

Billetterie : Nuit de l’optimisme

 

 

 

 

2 Comments

  • Chabanon dit :

    Bon, je recommence, je n’ai pas laisser à manger au lapin, du coup mon commentaire a disparu.
    Je disais donc, merci, merci, merci.
    I have a dream me vient en tête.
    Cette soirée est une bonne nouvelle, une véritable merveille, une bouffée d’oxygène.
    Je lis actuellement “Et la confiance bordel ?” de Financi’Elles et l’Institut Montaigne, c’est fantastique.
    Merci et encore merci. En plus j’adore ce que fait Sophie Peters.

    Christian

    • Sylvaine Pascual dit :

      Merci pour ce retour! (et oui, nourrir la bestiole est indispensable à la validation des commentaires^^)
      Je ne l’ai pas encore lu, mais je pense que je vais aimer aussi;)

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