Concilier vie pro et vie perso, une priorité de plus en plus marquée

L'articulation vie personnelle et vie privée, une priorité de plus en plus marquée

 

Les cadres sont de plus en plus nombreux à exprimer le besoin d’accorder davantage de place à leur vie privée, et c’est tant mieux, car c’est un bon moyen d’être mieux dans sa vie et, accessoirement, plus performant au travail.

 

Conciliation vie pro/vie perso et besoin de formation

L'articulation vie personnelle et vie privée, une priorité de plus en plus marquéeJ’ai répondu aux questions de Cadremploi sur le sujet, dans le cadre d’un article qui montre que les cadres ont de plus en plus recours à des formations (ou des coachings) pour trouver les moyens d’une articulation vie professionnelle / vie privée plus satisfaisante.

Ce qui sous-entend par ailleurs que, s’ils sont de plus en plus nombreux à revoir leurs priorités, ils peuvent être démunis quant aux solutions possibles pour vivre et travailler en accord avec.

Pour lire l’article:

Concilier vie pro et vie perso : la priorité des cadres

 

Conciliation vie pro / vie perso: une priorité de plus en plus marquée

A l’évidence, mes clients étant en recherche de bien-vivre et de plaisir dans le travail, ils sont nombreux à vouloir construire cette conciliation. En même temps, la part de ces demandes est en constante augmentation, à mesure que la perte de sens au travail renvoie chacun à son besoin de vivre en fonction de ses valeurs.

 

Des freins à lever, des projets à construire

Cependant, si le désir existe, de nombreux freins restent à lever en termes de croyances sur ce que l’entreprise peut accepter ou non. En vertu du principe que la meilleure façon de ne pas obtenir quelque chose, c’est de ne pas le demander, mieux vaut réfléchir aux propositions que nous pouvons faire à notre employeur, plutôt que de gémir sur le fait non avéré qu’il est irréaliste d’espérer une journée de télétravail ou le décalage de certaines réunions.

D’autant que les entreprises ont de plus en plus conscience du rôle du bien-être dans la performance et sont de plus en plus ouvertes aux possibilités de répondre aux besoins des salariés, y compris au cas par cas.

L’idée, nous aurons l’occasion d’y revenir, étant essentiellement de préparer un projet bien ficelé, qui inclue autant les besoins du salariés que les contraintes et attentes de l’entreprise, et non pas d’aller faire une demande qui laisse à son manager la charge de trouver les solutions de mise en oeuvre.

Notons au passage que les jeunes générations, si elles amplifient la tendance à revoir ses priorités, ne sont pas très différentes des générations précédentes, et ont exactement les mêmes besoins. En revanche, leur tolérance à la frustration étant plus basse, elles les expriment et les revendiquent bien davantage. Ce qui, entre autres, les poussent à des reconversions professionnelles précoces. Espérons que cela leur vaudra moins de burnout que la génération X;)

 

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Aller plus loin

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1 Comment

  • Merci d’aborder le sujet de l’équilibre vie privée / pro car c’est clairement une tendance de fond.

    Par rapport au dernier paragraphe : “Notons au passage que la génération Y, si elle amplifie la tendance à revoir ses priorités, n’est pas très différente des générations précédentes, elle a exactement les mêmes besoins. En revanche, sa tolérance à la frustration étant plus bas, elle les exprime et les revendique bien davantage”

    Pour moi la génération Y (née entre 1980 et 1995) place clairement l’équilibre de la vie privée / pro au 1er plan, du fait essentiellement de son éducation. Elle a vu ses parents, en majorité des baby-boomers, s’épuiser à la tâche en privilégiant la carrière à la vie de famille par exemple. Elle ne veut pas reproduire ce schéma. Elle veille à garder un équilibre de vie et un bien-être pour soi. D’où le recentrage sur sa propre personne (tant mieux) que certains appellent “individualisme”, parfois même “égoïsme”.

    Nos parents, au même âge (~25-30 ans), n’avait pas la même vision. Il fallait travailler dur pour son entreprise afin d’espérer faire carrière et acquérir un statut social. Les besoins étaient donc différents.

    De même, le besoin fondamental de sens est commun à tout être humain. En revanche, on constate que la génération Y est celle qui est le plus en demande de sens. Ce qui d’ailleurs pourrait expliquer son nom (Y se dit “why” en anglais).
    Une équipe de Y suivra son manager principalement si celui-ci donne du sens aux actions de son équipe. Une équipe de baby-boomers suivra son manager essentiellement parce que celui-ci est le manager car le respect de la hiérarchie est en haut de l’échelle des valeurs.
    La réalité n’est pas aussi dichotomique, je te l’accorde. Néanmoins c’est une tendance qui ressort du terrain quand j’étudie les différences générationnelles.

    Belle journée,
    Rémi

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